La bande de Gaza est « tout simplement devenue inhabitable » s'est alarmé vendredi le chef des affaires humanitaires des Nations unies à propos du territoire palestinien, dévasté par les bombardements israéliens meurtriers déclenchés par l'attaque sanglante du Hamas contre Israël le 7 octobre.
« Trois mois après les atroces attaques du 7 octobre, Gaza est devenue un lieu de mort et de désespoir » et ses habitants « font face à des menaces quotidiennes sous les yeux du monde », a déclaré Martin Griffiths dans un communiqué.
Israël a juré de « détruire » le Hamas - mouvement islamiste classé comme terroriste par Israël, les Etats-Unis et l'Union européenne - après son attaque inédite sur le sol israélien le 7 octobre, qui a fait environ 1.140 morts, essentiellement des civils, selon un décompte de l'AFP à partir du bilan israélien. Environ 250 personnes ont été prises en otage, dont une centaine libérées lors d'une trêve fin novembre.
Depuis, les opérations militaires israéliennes ont fait 22.600 morts à Gaza, majoritairement des femmes et mineurs, selon les chiffres vendredi du ministère de la Santé du Hamas, au pouvoir à Gaza depuis 2007.
Pour Martin Griffiths, « il est temps que les parties remplissent toutes leurs obligations en vertu du droit international --y compris de protéger les civils et de subvenir à leurs besoins de base-- et de libérer immédiatement tous les otages ».
« Nous continuons de demander une fin immédiate au conflit, non pas seulement pour la population de Gaza et ses voisins menacés, mais pour les générations à venir qui n'oublieront jamais les 90 jours d'enfer et d'attaques sur les principes les plus fondamentaux de l'humanité », lance-t-il.
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