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Otages occidentaux en Syrie en 2013: procès requis pour cinq jihadistes

Otages occidentaux en Syrie en 2013: procès requis pour cinq jihadistes

A la Direction Générale de la Sécurité Intérieure (DGSI), à Levallois-Perret, le 5 Novembre 2018. Photo d'archives AFP

Le parquet antiterroriste français (Pnat) a requis le renvoi devant la cour d'assises spéciale de cinq jihadistes dans l'enquête sur la séquestration de sept Occidentaux dont quatre journalistes français en Syrie entre 2013 et 2014, a indiqué mardi une source proche du dossier.

Le Pnat requiert un procès pour notamment séquestration, actes de tortures et de barbarie, en bande organisée et en relation avec une entreprise terroriste ou complicité.

En préambule de ce réquisitoire de 332 pages dont l'AFP a eu connaissance, le Pnat souligne que "de manière systématique à compter d'avril 2013 et l'apparition de l'Etat islamique en Irak et au Levant" des journalistes ou des humanitaires ont été enlevés dans cette zone.

Les journalistes français Didier François, Edouard Elias, Nicolas Hénin et Pierre Torres avaient été enlevés en juin 2013. Ils ont partagé leur détention avec deux humanitaires de l'ONG Acted, l'Italien Federico Motka et le Britannique David Haines, ainsi que le journaliste espagnol Marcos Marginedas Izquierdo, enlevés également en 2013.

Tous ont été libérés courant 2014, sauf David Haines qui a été exécuté le 13 septembre 2014. Sa famille s'est constituée partie civile dans l'information judiciaire française.

Parmi les cinq hommes dont le renvoi devant les assises est demandé figurent Mehdi Nemmouche, 37 ans, surnommé Abou Omar, condamné en Belgique à la perpétuité pour l'attentat contre le musée juif à Bruxelles en 2014.

Il y a aussi le Français Abdelmalek Tanem, 33 ans, condamné pour avoir rejoint la Syrie en 2012, ainsi que le Syrien Kais Al-Abdallah, 39 ans, en détention provisoire depuis 2019 dans ce dossier. Tous les trois sont soupçonnés d'avoir été des geôliers des otages.

Deux autres suspects auraient été tués en Syrie en 2017: Salim Benghalem, considéré comme le chef de détention et le Belge Oussama Atar, chargé de la gestion des otages et condamné par défaut en juin 2022 à la perpétuité pour avoir commandité les attentats du 13 novembre 2015.

Il revient désormais au juge d'instruction antiterroriste chargé des investigations d'ordonner un procès ou non devant la cour d'assises spéciale.

Le parquet antiterroriste français (Pnat) a requis le renvoi devant la cour d'assises spéciale de cinq jihadistes dans l'enquête sur la séquestration de sept Occidentaux dont quatre journalistes français en Syrie entre 2013 et 2014, a indiqué mardi une source proche du dossier.Le Pnat requiert un procès pour notamment séquestration, actes de tortures et de barbarie, en bande organisée et...