Lifestyle - La carte du tendre
Du bord de la mer au bordel amer
OLJ / Par Georges BOUSTANY, le 11 mars 2023 à 00h00
OLJ / Par Georges BOUSTANY, le 11 mars 2023 à 00h00
L'installation de l'ATCL à la pointe nord-ouest de la baie de Jounieh a été le début du changement radical et anarchique de Ras-El-Tayr jusqu'à Ras Tabarja. La plupart des constructions étaient non autorisées. On raconte que dans les années 20 des courses de chevaux sur la grève entre Maameltein et Sarba-Chir pouvaient se derouler sans rencontrer aucun obstacle. L'espace où ces courses de chevaux pouvaient se derouler, entre les habitations et la mer, a disparu à cause du prélèvement des galets et de sable de ce littoral au profit de l'agrandissement du port de Beyrouth.
Les corses ont tout compris …
En fait ces reflexions sont valables pour beaucoup de sites dans le monde. Si on voit le littoral espagnol par exemple dans les années 1960, et les belles blages en Andalousie, beaucoup d'espagnols ont encore de la nostalgie pour Franco. Marbella était encore un beau petit village, Torremolinos était encore un village idyllique qui faisait parti de Malaga, L'explosion de tourisme de masse dans les 1960s et 1970s et le développement urbanistique anarchique fait qu'à Fuengirolas en Andalousie par exemple il faut chercher maintenant patrimoine historique comme un chateau médieval parmi les grands tours d'appartements touristiques. Le Liban a beaucoup en commun avec la Sierra de Mijas ... Des problèmes similaires comme déstruction du littoral par des urbanisations et des autoroutes.
D'accord, : """Au moment où cette photo a été prise, vers le début des années 1950, le Liban tout entier comptait un peu plus d’un million d’habitants""". Soixante treize ans plus tard, la population du pays compte un peu plus que le double avec autant de réfugiés. (un peu plus de quatre millions, en somme) Il est notoire qu'on recense régulièrement les réfugiés et autres exilés au Liban mais jamais sa population "d'origine", de "souche", et la part de chaque communauté confessionnelle. Le Liban sera en majorité un pays de réfugiés, vue le départ de ses propres forces vives, et là, la mer sera tout aussi radieuse, dans un pays accueillant par tradition...
D'accord, : """Au moment où cette photo a été prise, vers le début des années 1950, le Liban tout entier comptait un peu plus d’un million d’habitants""". Soixante treize ans plus tard, la population du pays compte un peu plus que le double avec autant de réfugiés. Il est notoire qu'on recense régulièrement les réfugiés et autres exilés au Liban mais jamais mais jamais sa population "d'origine", de "souche", et la part de chaque communauté confessionnelle. Le Liban sera en majorité un pays de réfugiés, vue le départ de ses propres forces vives, et là, la mer sera tout aussi radieuse, dans un pays accueillant par tradition...
- D,UN ETAT ANARCHIQUE, OEUVRE DES ABRUTIS, - A COLOSSAL BORDEL FIER DE MADAME CLAUDE, - POUR NOS VOLEURS MAFIEUX, PAR LE PEUPLE EN SURSIS, - N,ETAIT QU,UN COURT PAS A LA LIBANAISE FRAUDE.
"… il ne reste aujourd’hui que la cavité naturelle qui a échappé, par Dieu sait quel miracle, aux pioches assassines …" - Il y avait sur la droite, hors du champ de cette photo, une crique. Au fond de cette crique, il y avait une petite grotte moins connue, qui s’ouvrait au raz de l’eau, masquée derrière quelques rochers. On pouvait y entrer à la nage, ou dans un petit zodiaque en baissant bien la tête. A fond de la grotte, une petite plage de sable blanc où l’on pouvait s’échouer, et admirer les teintes insensées de bleu que prenait l’eau sous l’effet de la lumière réfractée du soleil. Tout ceci gît à présent sous les tonnes de béton de l’Aquamarina… Snif!
tout à fait
L'installation de l'ATCL à la pointe nord-ouest de la baie de Jounieh a été le début du changement radical et anarchique de Ras-El-Tayr jusqu'à Ras Tabarja. La plupart des constructions étaient non autorisées. On raconte que dans les années 20 des courses de chevaux sur la grève entre Maameltein et Sarba-Chir pouvaient se derouler sans rencontrer aucun obstacle. L'espace où ces courses de chevaux pouvaient se derouler, entre les habitations et la mer, a disparu à cause du prélèvement des galets et de sable de ce littoral au profit de l'agrandissement du port de Beyrouth.
19 h 35, le 12 mars 2023