
Des hommes brandissant des drapeaux iraniens. Photo d'illustration Patrick Baz/AFP
Deux gardiens de la révolution et un paramilitaire ont été tués mardi par des protestataires dans trois localités d'Iran alors que des rassemblements commémoraient la répression de novembre 2019 liée à la hausse du prix du carburant, selon l'agence officielle Irna.
Citant une source militaire, Irna a indiqué que Reza Almassi, un colonel des gardiens avait été tué "par balles tirées par un émeutier" à Boukan, une ville à majorité kurde dans la province de l'Azerbaïdjan occidental, dans le nord-ouest de l'Iran. Selon la même source, un autre membre des gardiens Reza Azarbar, qui "défendait la sécurité" a été tué par les balles d'inconnus à Kamyaran, une localité du Kurdistan, dans l'ouest du pays.
Enfin, à Chiraz, dans le sud, un membre de Bassidj, une milice paramilitaire liée aux gardiens de la révolution, a été tué "lors d'émeutes" mardi soir, selon Irna. "Durant les émeutes, un étudiant d'un séminaire religieux des Bassidji à Chiraz a été visé par un cocktail mololov lancé par des émeutiers et conduit à l'hôpital", a encore indiqué Irna, citant le procureur de la province de Fars, Mustafa Bahreïni. Touché à la tête, il est décédé par la suite.
Depuis le début des manifestations il y a deux mois, les médias officiels iraniens ont rapporté que plus de 30 membres des forces de sécurité ont été tués dans des incidents "liés aux émeutes". Par ailleurs, au moins six membres des gardiens de la révolution ont été tués dans des incidents sanglants dans la ville de Zahedan, capitale le centre de la province du Sistan-Baloutchistan (sud-est) le 30 septembre.
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