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La Grèce confirme la mort d'une fillette syrienne, accuse la Turquie

La Grèce confirme la mort d'une fillette syrienne, accuse la Turquie

Des garde-côtes grecs sur un port de la mer Égée, le 26 octobre 2021. Photo d'archives AFP /DIMITRIS VOUCHOURIS

Le ministre grec des Migrations a accusé mardi la Turquie d'avoir forcé un groupe de migrants à traverser la frontière avec la Grèce, confirmant la mort d'une fillette syrienne de cinq ans qui se trouvait parmi eux.

La police grecque avait annoncé lundi soir avoir découvert 38 migrants, des Syriens pour la plupart, qui étaient selon l'ONU bloqués depuis plusieurs jours sur un îlot du fleuve frontalier d'Evros.

"Sous la menace de la violence, ils les ont forcés à se diriger vers la Grèce", a affirmé le ministre des Migrations, Notis Mitarachi, dans un communiqué alors qu'il effectuait une visite dans la région. Il a précisé que 35 Syriens et trois Palestiniens qui étaient parvenus sur la rive turque du fleuve avaient été forcés par les autorités turques à se rendre sur l'îlot.

"Selon des témoignages, un enfant de cinq ans est décédé sur le territoire turc, et c'est malheureux", a ajouté le ministre. Il a indiqué que les autorités grecques allaient demander l'aide du Comité international de la Croix-Rouge afin de "retrouver le corps de l'enfant sur l'îlot turc pour qu'elle soit inhumée dignement par sa famille". Selon le ministre, le groupe a été retrouvé sur un bateau "à quelque quatre km de l'îlot turc d'Evros". Une femme enceinte qui se trouvait parmi les migrants a été hospitalisée.

Des ONG et des médias locaux avaient averti depuis plusieurs jours que ces réfugiés auraient été victimes de refoulements illégaux entre la Grèce et la Turquie et se trouvaient bloqués sur un îlot du fleuve d'Evros, qui marque la frontière entre les deux pays.

Samedi, le Haut Commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR) avait appelé "à la prise de mesures urgentes" pour les sauver.

La Grèce a été critiquée à plusieurs reprises pour des refoulements illégaux présumés de migrants vers la Turquie sur sa frontière terrestre et maritime, en Egée, selon des témoignages des victimes publiés par des ONG, l'AFP et d'autres médias. Mais Athènes a toujours nié ces accusations.

Le ministre grec des Migrations a accusé mardi la Turquie d'avoir forcé un groupe de migrants à traverser la frontière avec la Grèce, confirmant la mort d'une fillette syrienne de cinq ans qui se trouvait parmi eux.
La police grecque avait annoncé lundi soir avoir découvert 38 migrants, des Syriens pour la plupart, qui étaient selon l'ONU bloqués depuis plusieurs jours sur un îlot du...