Le ministre libanais de l’Économie Amine Salam a donné jeudi un mois maximum aux propriétaires de générateurs privés pour installer à leurs frais des compteurs électromécaniques de consommation à tous leurs abonnés, alors que cette mesure, réclamée depuis plusieurs années par le ministère, n'est que partiellement respectée dans le pays. Cet ultimatum a été lancé alors que le flou total règne concernant la tarification de la consommation de l'électricité produite par les groupes électrogènes privés suite à la levée des subventions sur le mazout, nécessaire à leur fonctionnement.
Dans sa circulaire, le ministre précise que l'échéance d'un mois commence à partir de la publication de la circulaire, ce qui donne donc jusqu'au 11 novembre aux exploitants de générateurs privés pour mettre en œuvre cette mesure. Le ministre souligne aussi que si le client a acheté lui-même un compteur, son prix devra être déduit de la facture de consommation mensuelle.
La décision du ministre intervient alors qu'une partie des exploitants rejette le nouveau tarif au kilowattheure (kWh) imposé fin septembre dernier par le ministère de l’Énergie et de l’Eau pour les factures de ce même mois, qu'ils jugent trop bas par rapport au prix du mazout sur le marché. Depuis la levée des subventions sur le carburant, le diesel est facturé en dollars et son équivalent en livres est calculé en tenant compte du marché parallèle (17 000 à 18 000 livres pour un dollar, ces derniers jours).
Début septembre, le prédécesseur de M. Salam, Raoul Nehmé, avait accordé six mois aux propriétaires de générateurs pour installer des compteurs, une mesure régulièrement réclamée par le ministère depuis octobre 2018.
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