Le ministre libanais sortant de la Santé, Hamad Hassan, a demandé mercredi au président Michel Aoun et au ministre des Finances, Ghazi Wazni, d'exempter le secteur de la santé de la circulaire publiée dernièrement par la Banque du Liban selon laquelle les importateurs devront désormais régler en espèces les 85 % du montant de leur facture, qu’ils paient généralement en livres libanaises.
Le 9 octobre dernier, la Banque du Liban (BDL) avait publié la circulaire n° 573 contraignant les importateurs de blé, de carburant, de médicaments et de matériel médical à fournir 85 % de la facture en livres et en liquide, ajoutant une difficulté supplémentaire à la crise économique et financière que traverse le pays depuis un an, doublée d’une crise de liquidités et de change.
"Cette circulaire a eu un effet négatif car la majorité des garants paient leurs créances aux hôpitaux par chèque bancaire, que les hôpitaux utilisent à leur tour pour payer les sociétés de médicament et de matériel médicaux", a déclaré M. Hassan lors d'une réunion avec le président du syndicat des propriétaires des hôpitaux privés, Sleiman Haroun, et la présidente du syndicat des importateurs de matériel médical, Salma Assi.
Mardi, le syndicat des importateurs de matériel médical a officialisé l'obligation pour les patients, les hôpitaux et les compagnie d’assurances de payer 85 % de la facture d’importation en livres et en liquide.
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