Affaire Chebib : des députés et ministres grecs-orthodoxes mettent en gardent contre "l'exclusion" de leur communauté

Plusieurs députés et ministres grecs-orthodoxes ont été conviés lundi par Mgr Elias Audi au siège de l’archevêché grec-orthodoxe pour discuter de l'affaire du Mohafez de Beyrouth, Ziad Chebib que le chef du gouvernement souhaite remplacer alors qu’il est sur le point de terminer son mandat. A l'issue de la réunion, le député Elie Ferzli a mis en garde contre "l'exclusion des grecs-orthodoxes de la vie publique".

"Nous faisons part de notre profond mécontentement face à l'atteinte aux droits des orthodoxes, qui a eu lieu lors de nombreuses nominations, et nous assurons notre refus de remplacer les fonctionnaires orthodoxes de haut rang, par d'autres (non orthodoxes)", a déclaré M. Ferzli, mettant en garde contre "l'exclusion des grecs-orthodoxes de la vie publique en les privant de certains positions au sein de l'Etat".

"Nous affirmons notre attachement à ce qui revient aux grecs-orthodoxes dans le pays, a-t-il ajouté. Nous refusons l'injustice, restons attachés à une répartition équitable des postes judiciaires, militaires, sécuritaires administratifs et financiers et demandons des mécanismes transparents dans les nominations". Le député a également annoncé qu'un comité a été formé "pour élaborer le plan et la stratégie nécessaires pour réfléchir à la façon de restaurer les droits qui ont été violés contre la communauté grecque-orthodoxe".

M. Chebib est pointé du doigt pour avoir couvert plusieurs infractions majeures portant atteinte à l’environnement notamment, le dernier exemple en date étant l’édification du complexe hôtelier de l’Eden Bay, sur le littoral de Ramlet el-Bayda.