Le président américain Donald Trump, qui a reçu dès lundi à Washington son "ami" le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et le chef de l'opposition israélienne Benny Gantz, doit dévoiler vers 17H00 GMT (19H00 locale) son projet.
Toujours à Washington, M. Netanyahu voyagera mercredi à Moscou pour "présenter à Poutine le plan", a indiqué à l'AFP son porte-parole, sans plus de détails.
"Concernant le +deal du siècle+ dont les Etats-Unis font la publicité et qu'ils veulent proposer pour régler le (conflit) israélo-palestinien, nous ne l'avons pas vu", a déclaré de son côté le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov.
Mais si les fuites dans la presse se confirment, "il s'agirait une approche qui diffère totalement de ce qui a été reconnu par la communauté internationale comme étant les fondements du règlement du conflit", a-t-il ajouté, en référence aux "résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU, aux principes de Madrid et à l'initiative de paix arabe".
Selon des responsables palestiniens et la presse israélienne, le plan comprendrait entre autres l'annexion des colonies israéliennes en Cisjordanie et de la vallée du Jourdain, zone agricole et stratégique comptant pour environ 30% de la Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis des décennies.
MM. Netanyahu et Poutine avaient discuté des dossiers sensibles du Moyen-Orient mais aussi d'une jeune Américano-Israélienne condamnée pour "trafic de drogues" en Russie lors de la visite jeudi dernier à Jérusalem du chef d'Etat russe.
Naama Issachar avait été arrêtée en avril au cours de son transit dans un aéroport de Moscou après que neuf grammes de cannabis avaient été retrouvés dans son bagage enregistré. Elle avait été condamnée en octobre à sept ans et demi de prison, une peine confirmée en appel en décembre.
Son emprisonnement a eu un fort retentissement en Israël où le Premier ministre Netanyahu et Yaffa Issachar, la mère de la jeune femme, ont réclamé à plusieurs reprises sa libération à Vladimir Poutine qui a le pouvoir de la gracier.
Au terme d'un entretien la semaine dernière à Jérusalem avec Mme Issachar, le président russe avait affirmé "que tout ira bien".
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