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Dernières Infos - Liban

Sit-in de partisans du CPL devant le Palais de justice de Baabda en soutien à Aoun

Des partisans du CPL rassemblés devant le Palais de justice de Baabda, le 24 octobre 2019. REUTERS/Mohamed Azakir

Plus de 200 partisans du Courant patriotique libre, fondé par Michel Aoun et dirigé aujourd'hui par le chef de la diplomatie, Gebran Bassil, se sont rassemblés jeudi devant le Palais de justice de Baabda en soutien au chef de l’État. Cette mobilisation intervient alors que le président Aoun doit s'adresser aux Libanais à 13h30 pour la première fois après huit jours d'un mouvement inédit de protestation de centaines de milliers de Libanais contre la classe dirigeante. Le chef de l’État, dont le discours était initialement prévu à midi, est l'une des cibles des dizaines de milliers de Libanais, mobilisés depuis jeudi dernier, contre le pouvoir et la classe dirigeante.

A Baadba, les sympathisants brandissaient des drapeaux libanais et des pancartes à l'effigie du chef de l'Etat, mais aucun fanion portant le drapeau du Courant patriotique libre n'était visible, selon notre correspondante sur place Nada Merhi. Au micro, un partisan harangue la foule et précise les revendications de ce mouvement, notamment la levée du secret bancaire pour les responsables et anciens responsables, le retour dans les caisses du Trésor des "fonds pillés" ainsi que des actions en justice pour découvrir les dessous de nombreux dossiers. Sur une pancarte brandie par une manifestante, un appel à faire la vérité sur les contrats passés avec les sociétés Solidere et Sukleen. 

Les manifestants affichent en outre leur soutien indéfectible au chef de l'Etat, "l'homme le plus fort et le plus honnête" du pays. "Les accusations de vol et de corruption englobant l'ensemble de la classe politique sont injustes", critique un manifestant, en référence aux slogans, scandés dans l'ensemble du pays, appelant à la démission de tous les responsables. Un autre souligne que leurs revendications sont identiques à celles du reste des Libanais et sont celles du président Aoun, mais qu'ils sont opposés à la fermeture des routes.  Une des manifestantes confie, elle, être persuadée que le mouvement de contestation dans le pays est "financé par l'étranger". 


Plus de 200 partisans du Courant patriotique libre, fondé par Michel Aoun et dirigé aujourd'hui par le chef de la diplomatie, Gebran Bassil, se sont rassemblés jeudi devant le Palais de justice de Baabda en soutien au chef de l’État. Cette mobilisation intervient alors que le président Aoun doit s'adresser aux Libanais à 13h30 pour la première fois après huit jours d'un mouvement...