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L'Autriche appelle à la libération d'un binational détenu en Iran

Le chef de la diplomatie iranienne Mohammad Javad Zarif. Nazanin Tabatabaee/WANA (West Asia News Agency) via REUTERS.

L'Autriche a appelé mercredi à la libération d'un de ses ressortissants arrêté en janvier en Iran, un pays dont cet homme âgé de 72 ans, Massoud Mossaheb, a également la nationalité.

Le chef de la diplomatie autrichienne Alexander Schallenberg a écrit à cet effet à son homologue iranien Mohammad Javad Zarif, a indiqué à l'AFP son porte-parole Peter Guschelbauer, confirmant des informations de presse à Vienne.

Secrétaire général de la Société austro-iranienne, une organisation de promotion des échanges entre les deux pays, M. Mossaheb a été arrêté à Téhéran alors qu'il accompagnait des scientifiques autrichiens, selon le journal Der Standard.

Les motifs de sa détention n'ont pas été communiqués, a indiqué M. Guschelbauer, qui a rappelé que l'Iran ne reconnaissait pas le droit à l'assistance consulaire pour les binationaux arrêtés sur son territoire.

Vienne tente toutefois de faire valoir un aspect humanitaire dans ce dossier, au vu de l'âge de M. Mossaheb et des problèmes de santé dont il souffre, a souligné le diplomate autrichien.

M. Mossaheb est détenu à la prison d'Evine, dans le nord de Téhéran, selon sa famille citée par Der Standard.

Les arrestations de binationaux en Iran ont pris un relief particulier dans un contexte de dégradation des relations entre Téhéran et les pays occidentaux après le retrait unilatéral américain de l'accord nucléaire de 2015.

Téhéran a confirmé mi-juillet la mise en détention d'une universitaire franco-iranienne, Fariba Adelkhah, arrêtée en juin selon ses proches pour une raison qui n'a pas été révélée.

Comme M. Mossaheb, Mme Adelkhah est détenue à Evine, où elle a rejoint Nazanin Zaghari-Ratcliffe, une Irano-Britannique emprisonnée depuis avril 2016 et condamnée à cinq ans de prison pour sédition.

Les arrestations de binationaux parfois éminents sont souvent considérées par les défenseurs des droits humains comme une façon pour Téhéran de se donner un moyen de pression dans les dossiers l'opposant aux Occidentaux.

Pays neutre, l'Autriche a servi de cadre aux négociations de l'accord nucléaire de 2015 avec les grandes puissances. Elle abrite encore aujourd'hui les réunions de suivi de ce texte, fragilisé par le rétablissement des sanctions américaines ainsi que des violations par l'Iran.

Cet accord est destiné à garantir le caractère strictement pacifique du programme nucléaire iranien, en échange d'une levée des sanctions entravant les capacités commerciales de la République islamique.

L'Autriche a appelé mercredi à la libération d'un de ses ressortissants arrêté en janvier en Iran, un pays dont cet homme âgé de 72 ans, Massoud Mossaheb, a également la nationalité. Le chef de la diplomatie autrichienne Alexander Schallenberg a écrit à cet effet à son homologue iranien Mohammad Javad Zarif, a indiqué à l'AFP son porte-parole Peter Guschelbauer, confirmant des...