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Paris, Londres et Berlin travaillent sur une "mission de suivi" de la sécurité maritime dans le Golfe



Un hélicoptère MH-60S survolant le détroit d'Ormuz, traversé par un pétrolier, le 21 décembre 2018. Photo d'archives REUTERS/Hamad I Mohammed

Paris, Londres et Berlin travaillent sur une "mission de suivi et d'observation de la sécurité maritime dans le Golfe", a déclaré mardi le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian, après l'arraisonnement par l'Iran d'un pétrolier battant pavillon britannique dans le détroit d'Ormuz.

"Nous engageons en ce moment une initiative européenne avec les Britanniques, avec les Allemands, pour faire en sorte qu'il y ait une mission de suivi et d'observation de la sécurité maritime dans le Golfe", a-t-il souligné à l'Assemblée nationale, en appelant à "penser ensemble une logique de sécurisation commune dans le Golfe de manière diplomatique".

Le ministre français n'a cependant pas précisément évoqué la "mission de protection maritime" européenne dans la région du Golfe appelée de ses vœux lundi par son homologue britannique Jeremy Hunt.

"La liberté de navigation dans le Golfe est un enjeu majeur de sécurité pour les Européens. Nous souhaitons travailler ensemble à la garantir", avait tweeté la veille la ministre française des Armées, Florence Parly, à l'issue d'une entretien téléphonique avec son homologue britannique Penny Mordaunt.

"Il faut mettre en œuvre un processus de désescalade pour faire tomber les tensions" dans le Golfe, a répété mardi M. Le Drian. "Nous poussons aujourd'hui l'Iran à revenir dans l'accord de Vienne, j'ai rencontré tout à l'heure l'envoyé spécial du président Rohani pour le lui dire", a-t-il souligné, en référence au vice-ministre des Affaires étrangères Abbas Araghchi, venu à Paris porter un message écrit de M. Rohani à Emmanuel Macron, selon Téhéran.

Début juillet, avant la capture du pétrolier britannique, Paris assurait n'avoir pas l'intention de renforcer ses moyens militaires dans le Golfe pour contribuer à mettre la pression sur l'Iran, à l'instar des Etats-Unis. "La France est dans une logique de désescalade. Mettre des moyens supplémentaires dans la région ne nous paraît pas adéquat", affirmait alors à l'AFP une source gouvernementale.

Depuis plusieurs années, La France a une frégate en permanence dans le Golfe et l'Océan Indien. Elle dispose également aux Emirats arabes unis d'environ 650 militaires.

Paris, Londres et Berlin travaillent sur une "mission de suivi et d'observation de la sécurité maritime dans le Golfe", a déclaré mardi le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian, après l'arraisonnement par l'Iran d'un pétrolier battant pavillon britannique dans le détroit d'Ormuz. "Nous engageons en ce moment une initiative européenne avec les Britanniques,...