Les secouristes ont repris dimanche les recherches de centaines de disparus à Brumadinho, dans le sud-est du Brésil, après une interruption de plusieurs heures en raison de risques de rupture d'un autre barrage minier, à présent sécurisé selon les autorités.
"Il n'y a plus de risque de rupture", a indiqué le lieutenant-colonel Flavio Godinho, de la Défense civile, un corps chargé d'organiser les secours dans l'Etat de Minas Gerais (sud-est), où a eu lieu la tragédie.
"Les recherches ont déjà repris, par hélicoptère, sur terre et avec des chiens", a ajouté M. Godinho.
La compagnie minière Vale, responsable du barrage, a indiqué que le niveau de risque avait été abaissé de 2 à 1, ce qui signifie que "les personnes qui avaient été évacuées ont été autorisées à regagner leur domicile".
M. Godinho a expliqué que le risque avait diminué grâce au pompage de l'eau retenue par le barrage, dont le niveau avait augmenté en raison de fortes pluies tombées samedi après-midi.
Le dernier bilan des pompiers fait état de 37 morts et 287 disparus.
En raison des risques de nouvelle rupture, les habitants de Brumadinho avaient été réveillés à 5h30 du matin par des sirènes, avec des haut-parleurs hurlant des ordres d'"évacuation urgente".
Les recherches ont été suspendues notamment parce que les pompiers concentraient leurs effort dans l'évacuation des habitants de zones à risque.
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