"L'importance de faire en sorte que les Turcs ne massacrent pas les Kurdes, la protection des minorités religieuses en Syrie, tout ça fait toujours partie de la mission américaine", a-t-il dit dans un entretien au site Newsmax.
Il a refusé de fournir un calendrier du retrait américain, pour éviter que "les adversaires" des Etats-Unis "sachent précisément" quand les GIs quitteront le territoire syrien.
Le président américain a créé la surprise avant Noël en annonçant le départ des quelque 2.000 soldats déployés en Syrie pour combattre les jihadistes du groupe Etat islamique.
Cette décision a ébranlé de nombreux alliés de Washington et a provoqué la démission du ministre de la Défense Jim Mattis et de l'envoyé spécial des Etats-Unis auprès de la coalition internationale antijihadistes Brett McGurk.
Depuis, Donald Trump a assuré que le retrait se ferait "sur un certain temps" et pas "du jour au lendemain", semblant avoir pris acte des appels à éviter un départ précipité.
Le retrait américain représente notamment une menace pour les combattants kurdes jusqu'ici alliés de Washington dans la lutte contre les jihadistes.
Ankara ne cache pas son intention de lancer une offensive contre eux pour éviter la formation, à ses portes, d'un embryon d'Etat kurde susceptible de raviver le séparatisme des Kurdes de Turquie.
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