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France : procès requis pour un proche de Le Pen et un dirigeant du RN

Le parquet de Paris a requis le renvoi en correctionnelle du vice-président du Rassemblement national (RN, ex-Front national) Jean-François Jalkh et de Frédéric Chatillon, un proche de sa présidente Marine Le Pen, a-t-on appris mardi de source judiciaire.
Ce dossier "Riwal 2", du nom de la société de communication dirigée par Frédéric Chatillon et déjà mise en cause dans une autre affaire, vise le système de financement mis en place par le FN pour les campagnes électorales de 2014 et 2015.
Frédéric Chatillon est poursuivi pour abus de biens sociaux et Jean-François Jalkh pour escroqueries et tentatives d'escroqueries, précise-t-on de même source.
Le parquet a également requis le renvoi en correctionnelle dans le même dossier de Jeanne, micro-parti politique créé en 2010 par des proches de Marine Le Pen et relais entre les candidats du parti d'extrême droite et des prestataires de services spécialisés dans la communication politique.
Cette association est poursuivie pour escroqueries, tentatives d'escroqueries et recel d'abus de biens sociaux.
La justice soupçonne le FN d'avoir mis en place un système de collecte de fonds illégal, fondé sur le remboursement par l'Etat de frais de campagne surévalués. 
Jeanne et Jean-François Jalkh sont déjà renvoyé devant un tribunal correctionnel pour des soupçons similaires portant sur les campagnes électorales de 2012, de même que le trésorier du parti, Wallerand de Saint-Just.
Il s'agit là encore de prestations jugées surfacturées par la justice, alors qu'elles étaient remboursables par l'Etat au titre de frais de campagne : des kits étaient ainsi fournis au tarif de 16.650 euros par Riwal à 525 candidats du FN aux législatives de 2012. 
Les dirigeants du parti contestent ces accusations.

Le parquet de Paris a requis le renvoi en correctionnelle du vice-président du Rassemblement national (RN, ex-Front national) Jean-François Jalkh et de Frédéric Chatillon, un proche de sa présidente Marine Le Pen, a-t-on appris mardi de source judiciaire.Ce dossier "Riwal 2", du nom de la société de communication dirigée par Frédéric Chatillon et déjà mise en cause dans une autre...