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Moyen Orient et Monde - Espagne

L’ETA demande pardon, dernière étape avant sa disparition

L’organisation basque ETA a pour la première fois hier demandé « pardon » à ses victimes, préambule à la dissolution unilatérale du groupe séparatiste, qui a déclenché une polémique en réservant ce pardon aux seules victimes n’ayant pas participé au conflit. « Nous sommes conscients d’avoir provoqué durant cette longue période de lutte armée beaucoup de douleur et des dommages irréparables », écrit l’ETA (Euskadi Ta Askatasuna, ou Pays basque et liberté en français) dans un communiqué historique pour l’Espagne. Le communiqué s’adresse ensuite directement aux « victimes qui n’avaient pas de participation directe au conflit », c’est-à-dire ces civils qui n’étaient ni élus, ni policiers, ni gardes civils ou militaires : « Nous demandons pardon à ces personnes et à leurs familles. Ces mots ne résoudront pas ce qui s’est passé ni n’atténueront tant de douleur. Nous le disons avec respect, sans vouloir provoquer plus d’affliction », poursuit l’organisation dans ce texte publié presque 60 ans après sa création en 1959. Le gouvernement du conservateur Mariano Rajoy, qui a systématiquement refusé, depuis 2011, toute négociation avec le groupe armé et exigé sa dissolution sans contrepartie, a célébré la victoire de « l’État de droit ».

L’organisation basque ETA a pour la première fois hier demandé « pardon » à ses victimes, préambule à la dissolution unilatérale du groupe séparatiste, qui a déclenché une polémique en réservant ce pardon aux seules victimes n’ayant pas participé au conflit. « Nous sommes conscients d’avoir provoqué durant cette longue période de lutte armée beaucoup de...
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