Le Premier ministre libanais, Saad Hariri, a assuré samedi que plusieurs pays du Golfe allaient "bientôt" lever l'interdiction faite à leurs ressortissants de se rendre au Liban, mesure qu'ils avaient prise dans la foulée de l'annonce depuis Riyad de la démission surprise du chef du gouvernement, en novembre dernier.
"Vous verrez bientôt que plusieurs pays du Golfe lèveront leur interdiction de voyager au Liban, ce qui contribuera à renforcer le tourisme et l'économie dans notre pays", a-t-il déclaré lors d'un déjeuner organisé par le Conseil libanais de la Femme, au Biel, à Beyrouth.
L'Arabie saoudite, le Koweït, Bahreïn et les Émirats arabes unis avaient pris cette mesure après la démission de M. Hariri sur laquelle il était ensuite revenu.
Par ailleurs, le chef ud gouvernement, candidat dans la circonscription de Beyrouth II lors des élections législatives du 6 mai, a déclaré qu'il était en faveur de la mise en place d'un quota de femmes lors du scrutin suivant. M. Hariri s'est également prononcé en faveur du droit des Libanaises à transmettre leur nationalité à leurs enfants.
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