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USA: un contractuel de la NSA plaide coupable d'avoir extrait des données

Un ancien contractuel de l'Agence américaine de sécurité nationale (NSA) a décidé de plaider coupable d'avoir téléchargé un volume gigantesque de documents classés "top secret", dans une affaire embarrassante pour ces services spécialisés dans l'espionnage des communications mondiales.

Cet Américain faisait face à 20 chefs d'accusation, encourant pour chacun jusqu'à 10 ans de réclusion criminelle. Il soumettra officiellement son plaider coupable le 22 janvier, selon les documents présentés devant la justice, mercredi. Il encourt en plus une amende jusqu'à 250.000 dollars.
Sa sentence ne sera prononcée que lorsque les 19 autres chefs d'inculpation auront été résolus, selon ces documents.
Arrêté le 27 août 2016, Harold Martin avait été inculpé en février 2017.

Durant plus de deux décennies, l'ex-contractuel a extrait et téléchargé des informations confidentielles, dont le volume est estimé à au moins 50 téraoctets. Une "quantité effarante" ont souligné les procureurs. Ces documents classés top secret ont notamment été récupérés à son domicile ainsi que dans le coffre de son véhicule.

Son arrestation était intervenue quelques semaines après la révélation par un mystérieux groupe de hackers, les "Shadow Brokers", de méthodes employées par la NSA pour espionner. Les documents divulgués étaient censés provenir d'une unité de piratage ultra-secrète au sein de la NSA, nommée "Equation Group".

Les enquêteurs n'ont pas établi que Harold Martin a transmis ces données à des intérêts ou gouvernements étrangers. Et publiquement au moins, la NSA ne l'a pas accusé d'être derrière les fuites de l'agence.
Mais l'affaire n'en reste toutefois pas moins embarrassante pour la NSA car elle rappelle le précédent Edward Snowden, ancien consultant et lanceur d'alertes qui a révélé au monde l'ampleur des programmes de surveillance de la NSA.

Un ancien contractuel de l'Agence américaine de sécurité nationale (NSA) a décidé de plaider coupable d'avoir téléchargé un volume gigantesque de documents classés "top secret", dans une affaire embarrassante pour ces services spécialisés dans l'espionnage des communications mondiales.
Cet Américain faisait face à 20 chefs d'accusation, encourant pour chacun jusqu'à 10 ans de...