Le très contesté président sud-africain Jacob Zuma a concédé samedi que les Sud-Africains n'étaient pas "satisfaits" des résultats du Congrès national africain (ANC) au pouvoir depuis 1994, notamment "en termes de corruption, de criminalité et d'emploi".
Le revers électoral de l'ANC en 2016 "nous rappelle que notre peuple n'est pas content de l'état de l'ANC", a déclaré M. Zuma lors de son dernier discours de chef du parti, "notre échec à régler les problèmes a commencé à peser sur notre mouvement".
Le parti a perdu l'an dernier, lors des élections locales, le contrôle de municipalités telles que Johannesburg et Pretoria.
"Notre peuple s'inquiète de problèmes tels que la corruption, la criminalité et le chômage", a-t-il détaillé.
"Nos devons nous concentrer sur les besoins de notre peuple", a poursuivi M. Zuma, qui s'apprête à rendre la présidence du parti qu'il dirige depuis dix ans.
L'ANC est réuni depuis samedi pour élire son nouveau chef.
Un duel très serré oppose l'actuel vice-président Cyril Ramaphosa, soutenue par l'aile modérée de l'ANC, à la candidate soutenue par M. Zuma, son ex-épouse et ancienne patronne de l'Union africaine (UA) Nkosazana Dlamini Zuma.
Le vainqueur, dont le nom pourrait être connu dès dimanche, a de bonnes chances de succéder à M. Zuma à la présidence de l'Afrique du Sud à l'issue des élections géénrales de 2019.
Cette bataille a profondément divisé et affaibli le parti, dont la popularité a chuté à cause de la crise économique et des accusations de corruption qui visent l'actuel chef de l'Etat.
Le revers électoral de l'ANC en 2016 "nous rappelle que notre peuple n'est pas content de l'état de l'ANC", a déclaré M. Zuma lors...
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