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Amnesty et HRW dénoncent la brutalité de la police kényane

La police kényane a tué au moins 33 personnes à Nairobi lors d'opérations menées après l'élection présidentielle du 8 août, déclarent Amnesty International et Human Rights Watch dans un rapport rendu public lundi.

Ces décès ont été provoqués par un usage excessif de la force par les policiers contre des manifestants ou des habitants de la capitale, écrivent les deux organisations.

La réélection d'Uhuru Kenyatta, contestée par l'opposition, a été suivie de plusieurs journées de protestation. La victoire de Kenyatta a été annulée le 1er septembre pour irrégularités par la Cour suprême. Un nouveau vote est prévu dans dix jours.

"Si la police s'est comportée de manière appropriée dans certains cas, dans beaucoup d'autres, elle a tiré sur les manifestants ou les a battus à mort", écrivent Amnesty et HRW dans leur rapport.

Cette enquête des deux ONG alourdit à 45, contre 37 précédemment, le bilan des violences post-électorales du mois d'août pour l'ensemble du Kenya.

La police kényane, qui assure que seuls des pillards ou des voyous ont été tués ou blessés, a qualifié le rapport publié lundi de "totalement erroné" et "fondé sur des mensonges".

Dans le même temps, de nouvelles manifestations à l'appel du candidat de l'opposition Raila Odinga ont été dispersées par les forces de l'ordre à l'aide de gaz lacrymogène à Nairobi et dans une autre ville du pays.

Les opposants réclament des changements au sein de la commission électorale afin de garantir que le nouveau scrutin du 26 octobre sera libre et équitable.

Le gouvernement a interdit les rassemblements dans la capitale, à Mombasa et à Kisumu, bastion de l'opposition dans l'ouest du Kenya.

La police kényane a tué au moins 33 personnes à Nairobi lors d'opérations menées après l'élection présidentielle du 8 août, déclarent Amnesty International et Human Rights Watch dans un rapport rendu public lundi.
Ces décès ont été provoqués par un usage excessif de la force par les policiers contre des manifestants ou des habitants de la capitale, écrivent les deux...