Les violations massives des droits de l'homme commises contre les manifestants au Venezuela démontrent "l'existence d'une volonté politique de réprimer des voix critiques et d'instiller la peur parmi la population", a affirmé mercredi l'ONU.
Dans un rapport, le Haut Commissariat de l'ONU aux droits de l'homme souligne que "le recours généralisé et systématique à une force excessive pendant les manifestations, et la détention arbitraire de manifestants et d'opposants politiques présumés, indiquent qu'il ne s'agit pas d'actes isolés et illégaux de la part de quelques officiers". Il s'agit, selon le rapport, "d'une volonté politique de réprimer des voix critiques et d'instiller la peur parmi la population, afin de mettre un terme aux protestations". Le Haut-Commissaire, Zeid Ra'ad Al Hussein, a averti que la crise économique et sociale persistante et les tensions politiques croissantes risquaient d'aggraver la situation du Venezuela.
Ce pays producteur de pétrole, en proie à une grave crise économique marquée par des pénuries de produits de première nécessité, est le théâtre de manifestations depuis avril contre le président Nicolas Maduro qui ont fait près de 130 morts.
Le rapport publié mercredi accuse les forces de sécurité et les milices progouvernementales d'être responsables de la mort d'au moins 73 manifestants antigouvernementaux. Il souligne cependant que les auteurs des autres décès n'ont pas encore été identifiés.
Dans un rapport, le Haut Commissariat de l'ONU aux droits de l'homme souligne que "le recours généralisé et systématique à une force excessive...
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