"Ceux qui doutent doivent quitter les forces armées immédiatement", a averti jeudi le président vénézuélien Nicolas Maduro, en mettant en garde contre toute "fracture" qui profiterait à "Trump et à l'impérialisme".
"Il faut serrer les rangs pour la patrie, le temps n'est pas aux fractures, quelles qu'elles soient", a insisté le chef de l'Etat, lors d'un discours devant la hiérarchie militaire, en amont des manoeuvres militaires convoquées pour la fin de cette semaine face aux menaces d'intervention militaire américaine émises par le président Donald Trump.
"Soit vous êtes pour Trump et l'impérialisme, soit vous êtes pour les forces armées et la patrie. Ici personne ne peut se cacher, jamais le Venezuela n'a été menacé à ce point", a asséné le leader chaviste (du nom de Hugo Chavez, président du pays de 1999 à sa mort en 2013).
Soyez "prêts à vous battre avec fierté, avec les armes, contre une éventuelle invasion" américaine, a poursuivi Nicolas Maduro, en estimant que les Etats-Unis "traitent (le Venezuela) comme une dictature".
Selon le chef de l'Etat vénézuélien, Washington préparerait un "blocus naval", afin d'empêcher les exportations de pétrole dont dépendent l'économie du pays.
Très critiqué, le président Maduro fait face depuis début avril à une violente vague de contestation. Il lui est notamment reproché d'avoir fait élire une assemblée constituante "fantoche", fin juillet, assemblée constituante qui s'est désormais emparée des pouvoirs législatifs de l'assemblée nationale, la seule institution du pays contrôlée par l'opposition depuis la fin 2015.
"Il faut serrer les rangs pour la patrie, le temps n'est pas aux fractures, quelles qu'elles soient", a insisté le chef de l'Etat, lors d'un discours devant la hiérarchie...
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