Le porte-parole d'Emmanuel Macron a demandé vendredi la mise à l'écart de Vincent Peillon de l'équipe de campagne de Benoît Hamon après des propos jugés "inqualifiables" évoquant les chambres à gaz des camps de concentration nazis.
Cet épisode s'ajoute au duel à distance engagé entre le candidat socialiste à l'élection présidentielle et le fondateur du mouvement non partisan En Marche!, accusé par Benoît Hamon de favoriser la montée du Front national.
"Il semblerait qu'il y ait des gens de l'UMP et du PS qui se mettent ensemble", a déclaré Vincent Peillon sur France info.
"Vous savez, il y a quelque chose heureusement de têtu dans l'Histoire, c'est comme ça qu'on sait qu'il y a eu des chambres à gaz, et qu'on ne peut pas le nier, il y a aujourd'hui des gens de l'UMP, il me semble (l'ex-ministre RPR Jean-Paul) Delevoye, il y a des gens du PS, il me semble (l'ancien maire PS de Paris Bertrand) Delanoë...", a dit l'ancien ministre de l'Education nationale. "Je suis sur des faits".
Benjamin Griveaux, porte-parole d'En Marche !, dénonce dans un communiqué un "dérapage inqualifiable" et demande "la mise à l'écart définitive" de Vincent Peillon de la campagne présidentielle de Benoît Hamon.
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