Rechercher
Rechercher

Dernières Infos

Alep: Hollande "n'imagine même pas" que Moscou mette son veto à une résolution humanitaire

Le président français François Hollande a affirmé jeudi soir à Bruxelles qu'il "n'imagin(ait) même pas" que la Russie puisse s'opposer à la "résolution humanitaire" que la France entend désormais faire adopter par le Conseil de sécurité des Nations unies.

Des sanctions de l'Union européenne font "partie des options qui pourraient être ouvertes" mais "nous n'en sommes pas là", a poursuivi M. Hollande devant la presse, à l'issue d'un sommet européen.

Selon lui, toutefois, "le Conseil européen aurait à se prononcer dans les prochaines semaines" en cas de nouvelles "violations des droits humanitaires les plus élémentaires".

"Plusieurs fois, la Russie a mis son veto (à des résolutions sur la Syrie, NDLR), mais là, la Russie mettrait son veto à une résolution dont la finalité serait humanitaire ? Quelle responsabilité elle prendrait si elle allait jusque-là!", s'est exclamé le chef de l'Etat français.

"Je n'imagine même pas qu'il soit possible de le faire", a-t-il assuré.

Il s'agit "en l'occurrence de sauver les populations alors même que les combats ont quasiment cessé", de "nourrir une population estimée de 50 à 100.000 personnes" à Alep et "de soigner des enfants, des vieillards", a-t-il fait valoir.

Le Conseil de sécurité se réunira en urgence vendredi, à la demande de la France, pour examiner la situation humanitaire dans la deuxième ville de Syrie.

Des milliers de civils et de rebelles ont été évacués jeudi d'Alep, un mois après une offensive dévastatrice du régime soutenu par la Russie et l'Iran et qui s'apprête à proclamer sa plus importante victoire dans la guerre avec la reprise totale de la grande métropole du nord de la Syrie.

Le président français François Hollande a affirmé jeudi soir à Bruxelles qu'il "n'imagin(ait) même pas" que la Russie puisse s'opposer à la "résolution humanitaire" que la France entend désormais faire adopter par le Conseil de sécurité des Nations unies.Des sanctions de l'Union européenne font "partie des options qui pourraient être ouvertes" mais "nous n'en sommes pas là", a...