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Liban

Sleiman : « C’est par le Liban que Benoît XVI a achevé sa mission »

Sleiman : « C’est par le Liban que Benoît XVI a achevé sa mission. »
« Les Libanais seront parmi les premiers à regretter la décision du pape Benoît XVI de renoncer à ses charges, eux à qui le pape a consacré son dernier voyage pastoral », a affirmé hier le président de la République, Michel Sleiman, en réaction à la décision du pape de renoncer à ses charges à la fin du mois.
Le pape a « conclu sa mission pontificale par une visite historique au pays du Cèdre dont les échos continuent de retentir dans son cœur et son esprit, comme il l’a affirmé à plusieurs reprises, ainsi que dans les cœurs des Libanais, qui gardent un vif souvenir du rassemblement national que la visite pontificale a rendu possible », a ajouté M. Sleiman.
Le chef de l’État a salué « le courage et la sagesse » de la décision de Benoît XVI, estimant qu’elle peut servir « de modèle » aux personnes qui font face à de grandes responsabilités et qui, comme le patriarche Sfeir par exemple, « ont renoncé aux responsabilités (...) au bénéfice de la fonction assumée et de la permanence de son message ».

Matar : Il a su remplir le vide laissé par Jean-Paul II
Pour l’archevêque maronite de Beyrouth, Mgr Boulos Matar, « Benoît XVI a eu le grand mérite de remplir le vide laissé par le départ de Jean-Paul II ».
« On venait pour voir Jean-Paul II, on vient aujourd’hui pour écouter Benoît XVI », a-t-on pu dire en France de Benoît XVI.
« Benoît XVI était l’un des experts du concile Vatican II et il a beaucoup écrit, lors de son pontificat, pour rétablir l’équilibre perdu par les interprétations excessives qu’on a faites de certaines redécouvertes du concile », a déclaré Mgr Matar.
« L’esprit est resté lucide, mais le corps ne suivait plus, ces derniers temps », a regretté l’archevêque maronite de Beyrouth, qui a rendu hommage à une décision qui doit servir « de modèle à tous » et a demandé qu’elle soit respectée.
« C’est la décision d’un homme conscient, lucide », a insisté pour sa part un évêque libanais qui a pu faire l’expérience dans les rencontres et les dialogues de « la lucidité » et de l’« acuité » intellectuelle de sa mémoire : le pape parlait français « sans aucune difficulté ». Mais la lucidité et l’acuité s’allient à une moindre « endurance physique », avec des difficultés de locomotion – le pape a adopté une plate-forme mobile pour les longues liturgies – et dans l’expression : le pape parle à voix assez basse.
Sleiman : « C’est par le Liban que Benoît XVI a achevé sa mission. »« Les Libanais seront parmi les premiers à regretter la décision du pape Benoît XVI de renoncer à ses charges, eux à qui le pape a consacré son dernier voyage pastoral », a affirmé hier le président de la République, Michel Sleiman, en réaction à la décision du pape de renoncer à ses charges à la fin du...
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