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À La Une - Repère

Schröder, Blair, Zapatero, Berlusconi... Que sont-ils devenus ?

ALLEMAGNE : Gerhard Schröder, 67 ans, s’est complètement retiré de la vie politique depuis la désignation d’Angela Merkel comme chancelière le 22 novembre 2005. S’il est toujours au Parti social-démocrate, il n’y occupe plus aucune fonction et n’intervient pas dans les débats internes. Depuis sa défaite électorale, l’ancien chancelier (1998-2005) a surtout fait parler de lui pour son engagement en faveur de l’homme fort de la Russie, son ami Vladimir Poutine. Gerhard Schröder est engagé dans le conseil des actionnaires du consortium du gazoduc Nord Stream, qui relie la Russie à l’Europe en passant sous la mer Baltique. Ce consortium est dominé par le géant public du gaz russe Gazprom, avec les allemands BASF et EON, le néerlandais Gasunie et le français GDF Suez.


GRANDE-BRETAGNE : Tony Blair, Premier ministre pendant dix ans de mai 1997 à juin 2007, quand il a cédé le pouvoir à son ministre des Finances Gordon Brown, multiplie désormais les activités très rémunératrices de consultant et les conférences à l’étranger, en plus de son rôle d’envoyé spécial du quartette pour le Proche-Orient. Il est à la tête de plusieurs fondations, dont l’une vise à favoriser le dialogue entre les religions, et contrôle une douzaine d’entreprises et de partenariats lucratifs. La presse britannique a récemment épinglé une de ses sociétés, Windruch Ventures, qui n’aurait déclaré au fisc qu’une petite partie de ses bénéfices.


ESPAGNE : comme il l’avait annoncé, l’ex-chef de gouvernement socialiste espagnol José Luis Rodriguez Zapatero, 52 ans, s’est retiré de la vie politique après sa déroute aux élections de novembre qui a porté la droite de Mariano Rajoy au pouvoir. Sans aucun mandat électif, il dispose aujourd’hui, comme tous les anciens chefs de gouvernement, d’un siège au Conseil d’État. Il a participé à une conférence internationale fin mars au Venezuela sur le commerce international. Après son élection en 2004 et deux mandats, il avait affirmé dès le mois d’avril qu’il ne se représenterait pas à la tête du Parti socialiste (PSOE), décidé, après des mois difficiles de crise économique, à se consacrer à son épouse Sonsoles et ses deux filles, Laura et Alba.


ITALIE : Silvio Berlusconi, emporté par la bourrasque de la crise qui menaçait l’Italie, a dû laisser la place en novembre à l’ex-commissaire européen Mario Monti et dispose désormais de plus de temps pour se consacrer à sa défense dans les nombreux procès qui le visent et à la gestion de son empire. La Cour de cassation a jeté le 25 avril une nouvelle pierre dans le jardin du Cavaliere, en affirmant qu’il avait versé à la mafia sicilienne « des sommes importantes » pour assurer sa protection dans les années 1970. Dans le cadre du procès Rubygate, où il est accusé de prostitution de mineure, M. Berlusconi s’est présenté le 20 avril à une audience au tribunal de Milan, où il a affirmé que les soirées chez lui, dépeintes par certains comme orgiaques, n’étaient que des « compétitions de burlesque », style french cancan. Toujours député, il reste très discret sur la scène politique.

ALLEMAGNE : Gerhard Schröder, 67 ans, s’est complètement retiré de la vie politique depuis la désignation d’Angela Merkel comme chancelière le 22 novembre 2005. S’il est toujours au Parti social-démocrate, il n’y occupe plus aucune fonction et n’intervient pas dans les débats internes. Depuis sa défaite électorale, l’ancien chancelier (1998-2005) a surtout fait parler de lui...
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