Un nouvel hôpital est en construction à Choukine dans l'agglomération de Nabatiyeh, au Liban-Sud, pour un investissement de 70 millions de dollars. Le projet est lancé par la fondation Medrar, une ONG spécialisée dans l'aide aux personnes fragilisées par les guerres, dirigée par Dunia Harajli Berry. D'une capacité de 200 lits, le Medrar Medical Center (MMC) devrait ouvrir ses portes en 2017 et créer quelques 800 emplois, selon Ali Elhaj, membre du conseil d'administration. « Il s'agira d'un hôpital gériatrique, spécialisé dans les soins palliatifs et le premier établissement de désintoxication du pays qui s'étendra sur 36 000m2, explique-t-il. Beyrouth étant déjà très congestionnée et la population augmentant notamment avec l'afflux de réfugiés syriens, il existait un réel besoin. »
Sur les 150 hôpitaux privés que compte le pays, Beyrouth en compte 80. Hassan Wazneh, le directeur de l'hôpital gouvernemental Nabih Berry de Nabatiyeh, confirme ce besoin en soins médicaux dans la ville. « Notre hôpital compte 160 lits, les deux autres hôpitaux privés de la région en comptent 150 à eux deux, alors qu'il faudrait au moins 500. »
Selon Ali Elhaj, le projet est entièrement financé par des donations privées. « Nous avons déjà reçu la moitié des 70 millions de dollars, explique-t-il. Contrairement à un hôpital traditionnel, toutes les recettes seront réinvesties dans l'établissement. »
Medrar Medical Center a signé un protocole d'entente avec le centre médical de l'Université américaine de Beyrouth qui assurera la gestion de l'établissement et formera le personnel médical.
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commentaires (2)
Bonne nouvelle! Les bons hopitaux et les bonnes écoles sont le mérite d'un grand peuple. On en veut d'autres des nouvelles comme ça.. Pas de que les terroristes s'opposent sympatiquement à la reconquete du territoir par les armées officielles. Non mais.. de quel coté on est là?
Ali Farhat
01 h 43, le 20 février 2015