Epica est un groupe hollandais de métal symphonique avec voix féminine. Après deux albums (Consign to Oblivion en juin 2003 et The Phantom Agony en avril 2005), Epica s'impose comme LE groupe dans ce style de métal caractérisé par l'utilisation d'orchestrations, de cœurs envoûtants, de voix gutturales rageuses et bien sûr la voix lyrique de sa chanteuse, la flamboyante Simone. Cette dernière s'est volontiers prêtée au jeu des questions réponses, avant son collègue claviériste Coen Janssen.
Q - Dans quel état d'esprit se déroule votre arrivée au Liban ?
R - Je sais que Epica a beaucoup de fans dans votre pays car j'en ai vu beaucoup dans nos concerts ailleurs... Donc maintenant c'est nous qui venons à eux ! Je suis très excitée de pouvoir découvrir le Liban et surtout notre public libanais. On ne m'a dit que du bien du Liban...
Petit retour en arrière. Comment avez-vous débuté votre carrière avec Epica ? J'ai lu que vous étiez en relation amoureuse avec Mark Janssen (chanteur et créateur du groupe).
Je connaissais Mark depuis l'époque d'After Forever (groupe dont il faisait partie) et j'étais effectivement sa copine. Quand il a fondé Epica, il m'a demandé d'en faire partie. Même si j'ai hésité un peu au début car j'étais très jeune, j'ai finalement accepté et j'y suis toujours.
Après la rupture, n'était-ce pas bizarre de continuer à collaborer avec lui ?
Au début, si ! Mais comme nous sommes deux professionnels et qu'on aime Epica, on a su gérer cela. Certains groupes ont disparu à cause d'histoires comme celle-là, mais nous on est toujours là ! (Rires)
Vous êtes avec Epica depuis bien longtemps. Quelle est la plus belle chose que vous retenez ?
La pire ?
La plus belle chose est le fait de pouvoir voyager et de faire partager ta musique partout dans le monde. Rencontrer les fans et faire ce que tu aimes le plus dans la vie. C'est tout simplement fantastique. La partie la moins belle concerne la famille et les amis proches qu'on ne peut pas voir à cause, précisément, de ces déplacements... Les longues heures d'attente dans les aéroports aussi. (Rires)
Y-a-t-il un groupe avec qui vous aimeriez collaborer en tant que chanteuse ?
Rammstein (groupe de métal industriel allemand) est toujours sur ma liste, mais je ne sais pas s'ils vont enregistrer un nouvel album. Je croise les doigts car je les adore !
La parole est ensuite donnée à Coen Janssen, claviériste du groupe.
Q - 11 ans de groupe, 6 albums et de nouveaux bébés... félicitations ! Comment arrivez-vous à gérer tout cela sachant que vous avez très peu de temps libre ?
R - Merci beaucoup ! Pour nous, Epica est devenu un style de vie. Des fois il faut juste considérer « cela » comme « ton boulot » ; mais heureusement, la plupart du temps, c'est toujours le plus beau boulot du monde ! Notre groupe est devenu très important, comme une compagnie que tu dois gérer. Heureusement que nos proches, qui ont grandi avec nous, se sont habitués...
Pouvez-vous nous décrire la scène métal symphonique en 2014 ?
Je pense qu'elle est très vivante et active. Même si, de nos jours, chaque groupe évolue avec un genre différent (gothique, symphonique, métal ..), je pense que la scène métal symphonique est l'une des plus importantes. En tout cas pour nous, car elle ne fait que se développer. Nos tournées Enigma se vendent hyperbien et cela veut dire que nous rallions de plus en plus de fans à travers le monde. Là, nous somme invités au Liban et, honnêtement, je n'aurais jamais pensé y jouer un jour !
Vous essayez de jouer les classiques d'Epica à chaque concert. Allez-vous faire la même chose à Byblos ou allez-vous promouvoir votre dernier album, « The Quantum Enigma » ?
On essaye de faire la « Setlist » la plus parfaite avec un mix de nos nouvelles chansons et de nos tubes « classiques ». J'espère que le public libanais appréciera...
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