La campagne a assuré ne pas vouloir « s’attarder sur le mérite des personnes ayant eu la nationalité, ni sur leur identité, ni sur les intérêts qui ont commandé leur choix ». Mais elle note cependant que « l’adoption de ce décret n’est pas vraiment une surprise, étant donné les procédés arbitraires et sans aucune transparence auxquels les responsables nous ont habitués ». « Il est honteux que l’État n’hésite pas à accorder la nationalité à des étrangers, et, ironie du sort, à des familles entières, alors qu’il refuse toujours ce droit aux familles des Libanaises, poursuit le communiqué. Ce décret fait tomber tous les masques et illustre bien l’indifférence des responsables quant aux revendications des femmes et à la volonté de créer un État de droit, fondé sur les valeurs de la citoyenneté. »
Enfin, la campagne s’étonne « du timing d’une telle mesure prise par les responsables libanais, à un moment où ils sont incapables d’accorder à leurs citoyens un minimum de protection, de répondre à leurs besoins, de former un gouvernement qui traite des crises qui s’aggravent à mesure que la situation régionale s’enlise ».
« L’adoption de ce décret nous conforte dans l’idée que tout changement radical ne peut que passer par une modification dans la manière de gouverner, afin d’instaurer un État où règnent la citoyenneté et la justice sociale, loin de la confédération actuelle de confessions », conclut le texte.
commentaires (6)
Plus démocratique difficile a évalué...faudrait peut être ...construire une autre échelle de Richter ...pour mieux mesurer les prochains séismes antidémocrates dans la région........
M.V.
10 h 52, le 22 septembre 2013