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À La Une - Diplomatie

Israël : L’Iran disposera de la capacité nucléaire « dans les six mois à venir »

« Il y a un espoir que les Iraniens fassent preuve de plus d’ouverture », indique une source proche de François Hollande.

La centrale nucléaire iranienne de Boucherh. Archives/AFP

Le ministre israélien des Affaires stratégiques, Yuval Steinitz, a estimé dans un entretien publié hier par le quotidien Israël Hayom qu’« il n’y a plus le temps de tenir des pourparlers. Si les Iraniens continuent, ils disposeront de la capacité nucléaire dans les six mois à venir ». Rappelons que la veille, Benjamin Netanyahu avait rejeté les ouvertures du nouveau président iranien Hassan Rohani dans lesquelles il affirmait que Téhéran ne mettrait jamais au point d’arme nucléaire.


Pourtant, les Occidentaux semblent plus optimistes. « Il y a un espoir que les Iraniens fassent preuve de plus d’ouverture », a indiqué une source proche du président français François Hollande. « Un processus de dialogue est en cours », mais « il n’a pas donné pour l’instant tous ses fruits car il y avait une position iranienne extrêmement bloquée ». La présidence française a d’ailleurs annoncé hier la tenue d’une rencontre bilatérale entre M. Hollande et le président iranien Hassan Rohani, mardi à New York en marge de l’Assemblée générale des Nations unies. Organisée à la demande du président iranien, elle portera notamment sur la crise syrienne et le nucléaire iranien, a indiqué l’entourage du président français. « Ce que nous souhaitons, c’est que l’Iran s’engage pleinement, comme d’autres acteurs, dans la recherche d’une véritable transition politique en Syrie », a-t-on précisé. Interrogé sur une éventuelle participation de l’Iran en cas de nouvelle conférence internationale baptisée Genève 2 sur la Syrie, l’entourage de M. Hollande a indiqué que « le moment venu, il faudra avoir les acteurs directement concernés ».


De son côté, le président américain Barack Obama n’a pas exclu de rencontrer son homologue iranien à l’occasion de l’Assemblée générale annuelle de l’ONU, a fait savoir la Maison-Blanche, tout en invitant Téhéran à traduire les paroles en actes. Si cette rencontre avait lieu, il s’agirait du premier contact direct entre des présidents américain et iranien depuis l’instauration en 1979 à Téhéran d’une République islamique.


Dans une tribune publiée jeudi sur le site Internet du quotidien américain Washington Post, le président iranien Hassan Rohani a déclaré que son gouvernement était « prêt à faciliter le dialogue » en Syrie entre le régime et l’opposition, confirmant ainsi à la communauté internationale sa « relative ouverture ». Mais le porte-parole de la diplomatie française avait estimé plus tôt hier que l’Iran était trop engagé aux côtés du régime pour être un médiateur crédible dans la crise syrienne.

 

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