Rechercher
Rechercher

À La Une - Débat

Des apprentis comédiens à la rencontre de Wajdi Mouawad

Mouawad a longuement répondu aux questions des lycéens.

Auteur, metteur en scène et comédien, invité d’honneur du Festival Samir Kassir où il va donner à voir au Liban trois spectacles, Incendies, La Sentinelle et Seuls, Wajdi Mouawad a rencontré les élèves du Grand Lycée franco-libanais pour un débat riche et intéressant. Les jeunes apprentis comédiens, visiblement très bien documentés, ont posé des questions tant sur son parcours que sur son œuvre. Décontracté et à l’écoute, Moawad a longuement répondu aux attentes des lycéens, discutant avec eux pendant plus d’une heure sur le processus de l’écriture, la place de l’art dans son œuvre, la façon de s’exprimer sur la guerre alors qu’il ne l’a pas vécue, celle de travailler, sa part de Libanais ainsi que d’autres questions pointues sur certain de ses spectacles. L’artiste a pratiquement évoqué son parcours, son exil, ses questionnements, sa guerre à lui, le théâtre, son identité.


Petits extraits: «Lorsque je décide d’écrire une pièce, l’écriture ne se met pas en course, elle reste comme engluée dans le béton. Alors que, lorsque j’ai le sentiment d’avoir fait une rencontre, cela commence par une impression très forte que quelqu’un, quelque chose est là et me regarde. Je vis avec cette sensation deux ou trois mois. Je veux savoir ce que c’est. Cela se traduit par des phrases qui reviennent. Je suis traversé par des phrases, par des images. Je vois un acteur dans une position. Il y a un moment où j’ai l’impression de rencontrer une histoire. Un détail parfois extérieur lui permet d’apparaître...»


«Le théâtre permet la dilatation du temps et de l’espace, et la connivence avec l’intelligence du public...» Mon écriture, mon cheminement passent nécessairement par l’acteur. J’ai besoin que l’acteur me parle.» ... «J’ai fini par comprendre que je me sentais profondément méditerranéen... »

 

 

Pour mémoire

Wajdi Mouawad, l’écho d’un Liban polyphonique

 

Dans L'Orient Littéraire : La généalogie de la violence selon Wajdi Mouawad

Auteur, metteur en scène et comédien, invité d’honneur du Festival Samir Kassir où il va donner à voir au Liban trois spectacles, Incendies, La Sentinelle et Seuls, Wajdi Mouawad a rencontré les élèves du Grand Lycée franco-libanais pour un débat riche et intéressant. Les jeunes apprentis comédiens, visiblement très bien documentés, ont posé des questions tant sur son parcours...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut