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Lifestyle - Une Libanaise à Paris

À l’ULCM-France, les femmes entendent se faire entendre...

Randa Lteif Stephan, une mère de famille très dynamique. Photo Christian Varas Matta

C’est à bord de son scooter que Randa Lteif Stephan me retrouve dans le 8e arrondissement de Paris. Les deux-roues n’empêchent pas cette mère de famille très dynamique d’arborer une tenue des plus élégantes, jupe aux genoux et ballerines parisiennes. Très active au sein de la communauté libanaise, Randa est à la tête d’une société de sécurité avec son époux Jean Stephan. Un terrain d’hommes où l’on croise très peu de femmes...
Cette femme d’action compte donner un nouveau souffle à la section féminine de l’ULCM dont elle vient de prendre la direction, une section qui ne s’occupait jusqu’à présent que de l’organisation de Miss Liban France. Edmond Abdel Massih, président de l’ULCM-France m’explique que choisir Randa Lteif Stephan était une évidence pour donner un nouveau cap à la section féminine : « Elle aime le travail collectif, elle a la capacité de fédérer et créer une vraie dynamique dans un groupe et enfin elle sait trancher quand il le faut. » Avec elle, pas de grand discours de présentation, elle va à l’essentiel.
Quelle est donc la première ambition de la section féminine de l’ULCM ? Faire émerger l’image d’une femme libanaise plurielle et la faire sortir du stéréotype de la femme « coquette et mondaine ». « C’est très bien d’être coquette, relève Randa, mais les femmes libanaises ne sont pas que ça, ce sont des femmes actives, des entrepreneuses, des militantes... La femme libanaise est plurielle ! »
Randa aimerait faire coïncider la date du gala de lancement de la section féminine de l’ULCM avec la fête des mères au Liban. L’idée est de sortir du carcan d’un gala classique avec discours et tombola. Elle souhaite mettre à l’honneur une personnalité féminine libanaise qui a brillé dans son domaine et qui sera aussi la marraine de l’événement. Ce gala sera aussi l’occasion de faire témoigner de nouveaux profils de femmes qui ne sont pas dans la lumière, mais qui, au quotidien, sont très actives.
Et comment allez-vous trouver toutes ces femmes ? « Par des rencontres mais aussi par les réseaux sociaux, par exemple. J’ai ainsi découvert une professeur de flamenco libanaise qui sillonne le monde arabe pour inciter les femmes à s’affirmer et à s’émanciper, son profil m’intéresse... ».
Quelle serait la réaction des hommes à cette volonté de faire émerger l’image de femmes plurielles ? Elle sourit et répond sans aucune hésitation : « Ils vont très bien réagir. Tant qu’on ne touche pas à leur terrain propre, tout se passera bien ! » Son rêve est qu’un jour, il n’y ait plus de section féminine dans une quelconque organisation. « Ce n’est qu’à ce moment-là qu’il y aura une égalité ente les hommes et les femmes », affirme-t-elle. En attendant, la section féminine va s’employer à changer le statu quo. « Je ne vois pas le besoin de créer un comité permanent. Dans un premier temps, je préfère réunir autour de chaque projet toutes les forces actives, cela permettra de connaître les compétences de chacun », ajoute Randa.
Au risque de s’attirer les foudres de certains, elle évoque une conférence qu’elle aimerait organiser pour sensibiliser les femmes libanaises aux problèmes liés à la consommation des drogues douces par les adolescents. Une banalité dans la société parisienne, mais encore un sujet tabou au sein de la communauté libanaise. « Pour nous, libanaises, nos enfants sont, toujours, les premiers de la classe et ils sont tous formidables ! » relève-t-elle avec le sourire. Lors de cette conférence, des experts, policier, médecin et sociologue, interviendront pour expliquer les méfaits de ces drogues appelées « douces ». En attendant, le comité, présidé par Randa Lteif Stephan, donnera la priorité à tout ce qui touche au quotidien de la femme libanaise à Paris...
C’est à bord de son scooter que Randa Lteif Stephan me retrouve dans le 8e arrondissement de Paris. Les deux-roues n’empêchent pas cette mère de famille très dynamique d’arborer une tenue des plus élégantes, jupe aux genoux et ballerines parisiennes. Très active au sein de la communauté libanaise, Randa est à la tête d’une société de sécurité avec son époux Jean Stephan. Un...

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