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Culture - Événement

« Casa fekra » à la Pecha Kucha. Et vice versa !

20 images, de 20 secondes chacune, donnant à chaque participant 6 mn 40 secondes pour présenter son projet avant de passer au suivant. C'est le principe des soirées Pecha Kucha.
Réunissez des artistes, des architectes, des designers, des photographes, des illustrateurs, des musiciens dans un même espace et écoutez le bourdonnement de leurs conversations, vous en tirerez un bouquet d'idées !
C'est un peu cela la formule Pecha Kucha qui signifie, paraît-il, en japonais, «le bruit de la conversation».
Initiées il y a quelques années au Japon par l'agence d'architecture Klein Dytham, ces réunions festives de designers, d'artistes, d'acteurs culturels sont aujourd'hui exportées dans plus de 170 villes. L'idée donc est d'offrir à des créateurs de différentes disciplines, à travers l'exercice du format 20 x 20, l'opportunité de partager entre eux leurs idées, leurs visions ou leurs projets et d'établir, par là, un réseau de connexions.
Beyrouth, la bouillonnante - on parle ici uniquement de talents! -, ne pouvait ignorer longtemps cette tendance. Le concept, importé il y a moins d'un an par Stéphanie Dadour, architecte et professeur à l'ALBA, en est à sa quatrième édition et semble bien parti pour durer.

Entre têtes de nègre et têtes chercheuses
En témoigne l'affluence - de jeunes créateurs et d'étudiants surtout - à la quatrième soirée, organisée dans les locaux de l'agence de design Casafekra, à Hazmieh.
Un vaste espace underground, aux sols et murs en béton, qui a accueilli dans une ambiance conviviale, arrosée de vin, de têtes de nègre, de chips et de pistaches (joliment présentés dans des corbeilles en osier tressé à l'ancienne), dix participants des différents domaines de la créativité.
Outre la société hôte, Casafekra, qui a été présentée en long et en... large plus de six minutes par son directeur, Assaad Bou-Jawdeh, se sont succédé à la présentation: Maxime Duda, qui a exposé les objectifs de LéopArts (agence de promotion à l'étranger des artistes libanais); Cyrille Najjar, qui a démontré, prototypes de ses propres produits à l'appui, l'existence du design industriel au Liban ; Janis Sarraf, photographe artistique et de mode, qui a commenté une série de ses œuvres ; Cherine Saroufim, designer d'éclairage qui a, pour sa part, mis l'accent dans sa présentation sur l'importance de la lumière.
Puis les deux partenaires de l'association culturelle 98 Weeks Research Project ont évoqué la recherche dans l'art; David Habchy, animateur et illustrateur, a présenté les planches qu'il signe dans le cadre d'un projet de guide personnel du Liban; Samer Karam, entrepreneur et photojournaliste, a évoqué, à mots couverts, la conception d'un blog.
Enfin, un membre de l'ONG Rootspace, «créatrice d'espaces de collaboration», a lancé une idée à développer au Liban. Celle d'un complexe d'art, qui mettrait à la disposition des artistes, des studios et ateliers, et qui comprendrait, entre autres, une galerie, un café et une librairie d'art. Et c'est Ziad el-Khoury qui a conclu par l'exposé du concept et des maquettes de son projet de diplôme en architecture intitulé «Les icônes de
Beyrouth».
En bref, «casa fekra» ont circulé au cours de cette quatrième Pecha Kucha. C'est pourquoi, il serait bon que ces soirées - qui offrent aux jeunes créatifs une plate-forme de visibilité, de brassage d'idées et d'interactivité intéressante - aient une plus grande résonance auprès des entrepreneurs et des investisseurs. À bon entendeur...
Réunissez des artistes, des architectes, des designers, des photographes, des illustrateurs, des musiciens dans un même espace et écoutez le bourdonnement de leurs conversations, vous en tirerez un bouquet d'idées ! C'est un peu cela la formule Pecha Kucha qui signifie, paraît-il, en japonais, «le bruit de la conversation». Initiées il y a...

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