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Liban - Trois questions à...

Rony Arayji : Mon absence du Conseil des ministres visait à amoindrir les tensions

Le ministre de la Culture, Rony Arayji. Photo Ani

La réunion du Conseil des ministres a été maintenue hier par le Premier ministre, Tammam Salam, en dépit du boycottage des institutions par le Courant patriotique libre entamé lundi pendant que concertations et médiations allaient bon train pour essayer de calmer le jeu. C'est dans ce contexte que le ministre de la Culture, Rony Arayji, représentant des Marada au gouvernement, s'est exceptionnellement absenté du Conseil des ministres, espérant faciliter ainsi les concertations.

Pourquoi avez-vous décidé de ne pas vous rendre hier au Conseil des ministres ? De quelle manière votre absence a-t-elle pu affecter les concertations en vue de régler la crise ?
Nous avons considéré que notre absence de la séance du Conseil des ministres, hier, pourrait aider à amoindrir les tensions et faciliter la tâche des parties qui travaillent à la médiation entre le Courant patriotique libre et les autres composantes du gouvernement. Nous faisons de notre mieux pour calmer la situation et préserver le gouvernement qui est aujourd'hui la seule institution qui fonctionne plus ou moins normalement.

Vous êtes-vous concerté avec le CPL et le Hezbollah avant de prendre cette décision ?
Je voudrais préciser que, si nous n'avons pas assisté à la séance d'hier, nous ne boycottons pas le Conseil des ministres pour autant. La décision de nous absenter hier a été prise dans le cadre de concertations avec les différentes parties, notamment le Hezbollah, mais pas le CPL. D'ailleurs, nous sommes continuellement en contact avec les différentes composantes politiques.

Pensez-vous que le Conseil des ministres est menacé d'un blocage encore plus grave que la paralysie que connaissent actuellement les institutions ?
Nous avons déclaré plus d'une fois que nous étions contre le blocage, parce qu'il faut respecter les intérêts du pays et des citoyens. Mais au train où les choses vont aujourd'hui, tout est possible et les personnes responsables de ce blocage doivent en assumer les conséquences. Il y a des échéances au Conseil des ministres et au Parlement que nous devons prendre en compte. Le blocage des institutions ne va rien changer à la question de la vacance présidentielle, il s'agit d'un blocage gratuit.

 

 

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commentaires (3)

"... pourrait aider à amoindrir les tensions et faciliter la tâche des parties qui travaillent à la médiation entre le Courant patriotique libre et les autres composantes du gouvernement..." Et il dit cela sérieusement !!!!! améliorer quoi ???? amoindrir quoi ???? Aoun et Bassil sont sourds et aveugles

FAKHOURI

10 h 33, le 09 septembre 2016

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Commentaires (3)

  • "... pourrait aider à amoindrir les tensions et faciliter la tâche des parties qui travaillent à la médiation entre le Courant patriotique libre et les autres composantes du gouvernement..." Et il dit cela sérieusement !!!!! améliorer quoi ???? amoindrir quoi ???? Aoun et Bassil sont sourds et aveugles

    FAKHOURI

    10 h 33, le 09 septembre 2016

  • FACILITER... OU... ENTRAVER ?

    LA LIBRE EXPRESSION

    08 h 32, le 09 septembre 2016

  • M. Arayji se contredit. S'il ne veut pas le blocage des institutions alors pourquoi il n'a pas assisté au Conseil des Ministres et pourquoi les députés du mouvement des Marada continuent de boycotter les séances parlementaires pour élire un nouveau Président de la République ?

    Tony BASSILA

    04 h 50, le 09 septembre 2016

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