Six jours après l'enlèvement et le meurtre de Pascal Sleiman, les funérailles du responsable des FL à Jbeil ont eu lieu vendredi en l'église Saint-Georges de la ville, devant plus d'un millier de personnes, notamment des partisans de la formation chrétienne. Photo Matthieu Karam
En fin de matinée, une foule venue des quatre coins du pays et de nombreux responsables politiques se sont rassemblés devant l'église Saint-Georges, au milieu d'un important dispositif de sécurité. Photo Matthieu Karam
Certains manifestants arboraient des drapeaux des Forces libanaises, ou ceux de l'ancienne unité des commandos du parti, « al-Sadm ». D'autres brandissaient des drapeaux des Kataëb, ou encore du Parti national libéral. Photo Matthieu Karam
Dalia, 40 ans, ne mâche pas ses mots contre le Hezbollah : « Toute notre vie nous défendons la Bible et Jésus. Eux, ils défendent le terrorisme et le takfirisme. Ils sont contre tous les Libanais. Ils veulent une guerre civile ». Photo Matthieu Karam
Dans la foule, de nombreux partisans arborent des signes religieux ostensibles. Certains à même leur peau... Photo Matthieu Karam
... D'autres, autour de leur cou. Photo Matthieu Karam
Vers midi, le cercueil de Pascal Sleiman, dont le corps avait été localisé en Syrie avant d'être rapatrié, fait son entrée dans l'église où le patriarche maronite, Béchara el-Raï, est venu en personne célébrer l'office. Photo Matthieu Karam
La gorge nouée par l'émotion, le patriarche évoque les enfants et l'épouse de la victime, assis près du cercueil de Pascal Sleiman. Photo Matthieu Karam
La messe funèbre est retransmise sur écran géant pour la foule rassemblée sur le parvis de l'église bondée. Photo Matthieu Karam
L'office fini, c'est le chef des Forces libanaises, Samir Geagea, qui s'adresse en direct à la foule, via écran. « La confrontation se poursuit. Elle sera longue. (...) Que personne ne mise sur notre désespoir», déclare-t-il. Photo Matthieu Karam
La foule répond en coeur : « Terroriste, terroriste, le Hezbollah est terroriste ». Photo Matthieu Karam
Peu avant 15h, le cercueil de Pascal Sleiman est porté à bout de bras à l'extérieur de l'église pour l'ultime chemin vers Mayfouk, son village natal où il sera enterré. Entre temps, l'enquête des autorités, qui peine à convaincre une large partie des militants FL, se poursuit. La tension dans le pays, elle, reste palpable. Photo Matthieu Karam