Le grand pianiste franco-libanais Abdel Rahman el-Bacha. Photo Chloé Kritharas
La Société Chopin organise chaque année au début de l’été depuis 40 ans un festival qui met à l’honneur des interprétations virtuoses des œuvres de Chopin, dont celles de Kotaro Fukuma, Anne Queffélec, Jean-Marc Luisada, ou encore Abdel Rahman el-Bacha. « Je devais avoir 11 ans la première fois que j’ai découvert la musique de Chopin, à Beyrouth, c’était dans le cadre de mes cours de piano et des morceaux des Classiques Favoris ; je travaillais sur une mazurka. Je me suis rendu compte que son écriture ne ressemblait à aucune de celle des musiciens classiques que je connaissais, et j’ai eu un coup de foudre. À 13 ans, j’ai découvert son Concerto pour piano et orchestre en mi mineur, et j’ai demandé à ma professeure, Zvart Sarkissian, si je pouvais le travailler et le jouer avec orchestre. Elle a accepté que l’on essaye malgré la...
La Société Chopin organise chaque année au début de l’été depuis 40 ans un festival qui met à l’honneur des interprétations virtuoses des œuvres de Chopin, dont celles de Kotaro Fukuma, Anne Queffélec, Jean-Marc Luisada, ou encore Abdel Rahman el-Bacha. « Je devais avoir 11 ans la première fois que j’ai découvert la musique de Chopin, à Beyrouth, c’était dans le cadre de mes cours de piano et des morceaux des Classiques Favoris ; je travaillais sur une mazurka. Je me suis rendu compte que son écriture ne ressemblait à aucune de celle des musiciens classiques que je connaissais, et j’ai eu un coup de foudre. À 13 ans, j’ai découvert son Concerto pour piano et orchestre en mi mineur, et j’ai demandé à ma professeure, Zvart Sarkissian, si je pouvais le travailler et le jouer avec orchestre. Elle a...