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Culture - En galeries à Beyrouth

Ces quatre artistes libanaises qui bousculent le domaine des émotions

Trois peintres et une photographe prennent d’assaut la scène artistique en ce printemps beyrouthin. Entre audace, délicatesse, puissance et narration, elles montent au créneau d’un art, féministe ou pas, qui captive, intrigue, dérange parfois, mais s’exprime toujours. « L’Orient-Le Jour » vous les présente.

Ces quatre artistes libanaises qui bousculent le domaine des émotions

« Intemporel », une sculpture en céramique émaillée de Mounira al-Solh. Avec l’aimable autorisation de la galerie Sfeir-Semler Beyrouth Hambourg

Mounira al-Solh et ses mythologies de l’exilDès la vitrine extérieure, le ton est donné. Cette sculpture en céramique, qu’on y voit, représentant une femme nue qui sort triomphalement d’un coquillage – sur lequel est inscrit le mot « temps » en arabe – en tirant derrière elle sa valise à roulettes, dégage une éclatante impression de puissance. « Elle fait écho à la statue de L’émigré libanais installée à deux pas d’ici face au port de Beyrouth. J’avais envie d’en donner ma propre version au féminin, étant moi aussi une émigrée », signale Mounira al-Solh, l’œil pétillant.Vous l’aurez deviné, la quadragénaire libanaise, qui partage son temps depuis quelques années entre Beyrouth et Amsterdam, est une artiste féministe à l’expression joyeusement mordante. En témoigne Danser avec son mythe, l’éclatante installation qu’elle avait présentée...
Mounira al-Solh et ses mythologies de l’exilDès la vitrine extérieure, le ton est donné. Cette sculpture en céramique, qu’on y voit, représentant une femme nue qui sort triomphalement d’un coquillage – sur lequel est inscrit le mot « temps » en arabe – en tirant derrière elle sa valise à roulettes, dégage une éclatante impression de puissance. « Elle fait écho à la statue de L’émigré libanais installée à deux pas d’ici face au port de Beyrouth. J’avais envie d’en donner ma propre version au féminin, étant moi aussi une émigrée », signale Mounira al-Solh, l’œil pétillant.Vous l’aurez deviné, la quadragénaire libanaise, qui partage son temps depuis quelques années entre Beyrouth et Amsterdam, est une artiste féministe à l’expression joyeusement mordante. En témoigne Danser avec son...
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