Le président turc Recep Tayyip Erdogan (à droite) et son épouse Emine Erdogan saluent les supporters en arrivant à la réunion du Parti de la justice et du développement (AKP), dans le cadre du 8e grand congrès ordinaire, à l'Ankara Arena, à Ankara, le 23 février 2025. Photo Adem ALTAN / AFP
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a jugé vendredi que l'appel lancé la veille par le chef historique du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), Abdullah Öcalan, à tourner la page de la lutte armée, représente une "opportunité historique".
"Nous avons une opportunité historique d'avancer vers l'objectif de détruire le mur de la terreur", a déclaré le chef de l'Etat turc.
"Aucun membre de cette nation, qu'il soit turc ou kurde, ne pardonnera à quiconque de bloquer ce processus par des discours ou des actions ambivalentes, comme cela s'est produit dans le passé", a ajouté le président turc, mettant en garde contre les "provocations".
"Nous veillerons de près à ce que le processus engagé soit mené à bien", a affirmé le président Erdogan, appelant à "gérer cette période critique (...) avec calme, sang-froid, patience et sincérité".
Dans un message lu jeudi par des élus pro-kurdes lui ayant rendu visite le jour-même en prison, Abdullah Öcalan a ordonné au PKK, qu'il a fondé en 1978, de "déposer les armes et (...) se dissoudre", affirmant "assumer la responsabilité historique de cet appel".
Le conflit entre l'Etat turc et le PKK, considéré comme terroriste par Ankara et ses alliés occidentaux, a fait plus de 40.000 morts depuis 1984.
Les cadres du PKK repliés dans le nord de l'Irak n'ont pour l'heure pas réagi officiellement à l'appel de M. Öcalan.
"Lorsque la pression du terrorisme et des armes sera éliminée, l'espace démocratique de la politique s'élargira naturellement", a promis vendredi le président Erdogan.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a jugé vendredi que l'appel lancé la veille par le chef historique du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), Abdullah Öcalan, à tourner la page de la lutte armée, représente une "opportunité historique".
"Nous avons une opportunité historique d'avancer vers l'objectif de détruire le mur de la terreur", a déclaré le chef de l'Etat turc.
"Aucun membre de cette nation, qu'il soit turc ou kurde, ne pardonnera à quiconque de bloquer ce processus par des discours ou des actions ambivalentes, comme cela s'est produit dans le passé", a ajouté le président turc, mettant en garde contre les "provocations".
"Nous veillerons de près à ce que le processus engagé soit mené à bien", a affirmé le...