Un an après la signature de l’accord-cadre entre les ministères libanais et français de la Santé, une réunion d’évaluation s’est tenue à l’École supérieure des affaires (ESA), en présence du ministre sortant de la Santé, le Dr Firas Abiad, de l’ambassadeur de France Hervé Magro, du représentant du ministre français de la Santé Jérôme Weinbach, de la directrice de l’Agence française de développement au Liban Catherine Bonnaud, du représentant de l’OMS, le Dr Abdel Nasser Abou Bakr, du directeur de l’ESA Maxence Duault, et d’un grand nombre de partenaires et de représentants d’organisations françaises opérant au Liban, ainsi que d’organisations non gouvernementales.

Le ministre Abiad a qualifié d’« historique » l’engagement de la France dans le secteur de la santé au Liban et souligné sa poursuite croissante au cours des dernières années de crise (…) « Le soutien français ouvre la voie à la partie libanaise pour concevoir des solutions spécifiques aux crises locales. Ce qui a contribué à élaborer des stratégies fondamentales et cruciales pour développer le secteur de la santé, notamment le plan national Stratégie de santé-Vision 2030. L’accord-cadre reflète une vision commune libanaise et française pour développer, renforcer le système de santé et le rendre plus équitable », a-t-il ajouté.

De son côté, l’ambassadeur Magro a soutenu que « le Liban est le premier pays avec lequel le ministère français de la Santé a signé un accord-cadre de coopération, ce qui reflète la confiance que nous avons envers nos interlocuteurs libanais (…) Cet accord permet une coordination étroite pour identifier les besoins sur la base des observations de la partie libanaise, conduisant à l’élaboration de stratégies. Alors que la partie libanaise présente ses propositions, la partie française apporte son soutien et ses conseils pour garantir l’obtention de résultats tangibles ».

La directrice de la prévention au ministère de la Santé, Joyce Haddad, a rappelé que « cet accord-cadre comprend six axes de coopération, notamment le renforcement des systèmes de santé, le soutien aux soins de santé primaires à travers des campagnes de sensibilisation, la formation des soignants, le traitement des maladies non transmissibles, les programmes de santé psychologique. Le sixième axe qui vise à soutenir la réalisation de l’objectif de couverture sanitaire universelle reste ouvert pour sa mise en œuvre dans les prochaines étapes de coopération ».