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Liban - Coopération

Quatre jours de rêve en France pour 20 petits écoliers de Marjeyoun

Un projet pour la promotion de la langue française a vu le jour au Liban-Sud grâce au contingent français de la Finul. Ainsi, toute une classe de l’école des Saints-Cœurs de Jdeidet Marjeyoun s’est vu décerner un important prix : celui de passer quatre jours en France auprès de familles d’accueil, dans une commune proche de Paris.

La supérieure générale de la Congrégation des sœurs des Saints-Cœurs prenant la parole à la mairie de La Garenne-Colombes.

Cette activité concrétise une fois de plus l’engagement de la France au Liban, que ce soit sur le plan politique, sécuritaire, économique ou culturel.
Présente au Liban-Sud à travers un contingent qui compte environ 1 500 hommes et femmes, la France – qui est la deuxième force onusienne en nombre de soldats stationnés au sud de Litani – a initié diverses activités, notamment culturelles, dans le secteur.
Les soldats assurent certes des patrouilles quotidiennes pour faire respecter la 1701. Mais il y a aussi les activités humanitaires et sociales que l’on désigne sous le sigle « Cimic » et qui englobent divers projets d’aide à la population. La francophonie et le rayonnement de la langue française entrent dans ce cadre.
Le contingent français de la Finul a lancé dans toute la zone du sud du Litani un concours destiné aux élèves des classes de 7e et 6e. Le projet a été mis en place en coopération avec la banque BLC, Air France, la commune de La Garenne-Colombes en Île-de-France et le Centre culturel français.
Plus de 3 000 élèves de niveaux scolaires variés et de différentes zones Finul ont pris part à ce concours. Ces écoliers devaient se présenter et parler d’eux-mêmes, de leurs vies et activités, sous une forme imagée ou écrite, leur permettant de s’exprimer en quelques mots ou par un ensemble de dessins, loin des clichés scolaires. Ce travail pouvait être présenté individuellement ou par groupes de 20 élèves.
Et c’est la classe de 6e de l’école des Saints-Cœurs de Jdeidet Marjeyoun qui a été sélectionnée pour un voyage de quatre jours en France, dans la commune de La Garenne-Colombes, en compagnie notamment de sœur Rita Aoun, directrice de l’école, de la responsable de la langue française et du professeur de français de la classe en question.

À l’aéroport
Le contingent français a œuvré pour que rien ne perturbe le voyage du groupe, organisant pour commencer une cérémonie à l’aéroport de Beyrouth afin de marquer le départ des lauréats.
Dans son discours, le général Xavier de Woillemont, chef d’état-major de la Finul, a indiqué durant la cérémonie que les Casques bleus français estiment que ce genre de programmes constitue un facteur de paix et de stabilité. Il a souligné que « la francophonie n’est pas seulement une participation linguistique, c’est aussi un mélange de cultures et de valeurs humaines portant la paix en soi. C’est cette paix qui est au cœur de la mission de la Finul au Liban-Sud ». S’adressant aux élèves, il a déclaré : « Vous serez les ambassadeurs du Liban en France, vous ferez découvrir votre pays, votre civilisation, vos projets et vos rêves. »
Pour sa part, Didier Chabert, représentant l’ambassade de France, a noté que la participation massive au concours a révélé l’importance que le peuple libanais accorde à l’apprentissage de la langue française, mettant l’accent sur l’histoire du Liban et son valeureux héritage à travers sa culture bilingue.
Représentant le ministère libanais de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur, Farès Khoury a remercié la force française d’avoir organisé ce concours, qui a permis à un groupe d’écoliers du Liban-Sud de visiter l’Hexagone.
De son côté, sœur Rita Aoun a souligné l’importance de la coopération entre les pays qui ont le français en partage.

Quatre jours féeriques
Après la photo souvenir, l’avion a décollé avec à son bord les vingt élèves de l’école de Jdeidet Marjeyoun qui partaient découvrir la France, un pays qu’ils avaient connu jusqu’alors dans leurs livres de lecture et... leurs rêves.
Dès leur arrivée, ils ont été accueillis à la mairie de La Garenne-Colombes par des enfants de leur âge. La cérémonie s’est tenue notamment en présence du maire et député européen, Philippe Jovan.
Selon le programme établi par la mairie, les petits Libanais ont visité le château de Versailles, en compagnie de leurs camarades français, puis les plus importants sites touristiques parisiens, notamment la tour Eiffel, la butte Montmartre et Notre-Dame de Paris. Ils ont également eu droit à une promenade sur la Seine en bateau mouche.
Tous les soirs, des activités étaient organisées à La Garenne-Colombes.
Les jours où ils n’ont pas visité Paris, les écoliers libanais ont suivi des cours de français avec leurs jeunes hôtes. C’était une occasion de découvrir le programme scolaire français ainsi que les méthodes pédagogiques en cours.
La marie a également organisé une cérémonie officielle à laquelle a notamment pris part le colonel Jérôme Pupa, qui avait lancé le concours de la francophonie avant son départ du Liban.
Prenant la parole, mère Daniella Harrouk, supérieure générale de la Congrégation des Saints-Cœurs, a surpris l’assistance en déclarant : « Nous sommes les blindés de la langue française, vous pouvez compter sur nous », faisant ainsi allusion aux plus de 43 000 élèves qui apprennent le français dans les écoles de l’institution.
De son côté, le maire Philippe Jovan a mis l’accent sur les relations historiques entre le Liban et la France, précisant que « le français n’est pas seulement une langue, mais aussi une histoire et une civilisation ».
Le colonel Pupa a souhaité, pour sa part, que ce voyage marque le début d’une importante série d’activités et de programmes qui contribueront à développer la francophonie.
Quatre jours en France, c’était une belle initiative du contingent français de la Finul pour promouvoir sa langue maternelle et c’était aussi une occasion pour ces vingt élèves du caza de Marjeyoun de découvrir la France et échapper à leur quotidien difficile, dans une zone qui n’a quasiment jamais connu la paix.
Cette activité concrétise une fois de plus l’engagement de la France au Liban, que ce soit sur le plan politique, sécuritaire, économique ou culturel.Présente au Liban-Sud à travers un contingent qui compte environ 1 500 hommes et femmes, la France – qui est la deuxième force onusienne en nombre de soldats stationnés au sud de Litani – a initié diverses activités, notamment...

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Bravo pour nos petits ambassadeurs et merci pour la FINUL. Nazira.A.Sabbagha

Sabbagha .A.Nazira

02 h 00, le 06 août 2011

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Commentaires (1)

  • Bravo pour nos petits ambassadeurs et merci pour la FINUL. Nazira.A.Sabbagha

    Sabbagha .A.Nazira

    02 h 00, le 06 août 2011

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