Ces neuf projets couvrent différentes régions périphériques, dans la Békaa, au Mont-Liban, au Liban-Nord et au Liban-Sud. Le montant de chacun de ces projets s'élève entre 30 000 et 70 000 dollars, suivant le cas.
Dans son intervention, le chargé d'affaires italien a mis l'accent sur l'importance de la coopération entre l'Italie et le ministère des Affaires sociales, soulignant que les neuf projets en question se caractérisent par leur dimension environnementale, économique, pédagogique, culturelle et agricole, de manière à soutenir les factions « marginales et pauvres » de la société. M. Ferrarese a, d'autre part, indiqué que l'Italie a alloué un budget de près de 2,5 millions d'euros en vue de développer des centres de service social et d'exécuter certains projets sociaux, en collaboration avec le ministère des Affaires sociales.
De son côté, le ministre Sayegh a souligné que le choix de ces projets de développement se fait sur base des priorités et critères fixés par le ministère dans le cadre de ses efforts visant à lutter contre la pauvreté, à protéger les enfants en bas âge et à venir en aide aux personnes du troisième âge ainsi qu'aux handicapés.
Notons que dans la soirée de dimanche, M. Sayegh avait inauguré un centre de service social et médical à Antélias. Dans une allocution, il avait souligné que les personnes du troisième âge représentent 10 % de la population libanaise, et parmi les pays arabes, le Liban est le pays où les personnes âgées sont les moins autonomes et les plus dépendantes de leurs familles.