Salamé nie les accusations sur le blanchiment de l’argent du Hezb par le secteur bancaire
OLJ / le 11 juillet 2012 à 00h47
Riad Salamé, le gouverneur de la BDL, nie catégoriquement les accusations de blanchiment d’argent portées contre le système bancaire libanais.
Le gouverneur de la Banque centrale, Riad Salamé, a nié les accusations portées par l’Union contre un Iran nucléaire (UANI) sur le blanchiment d’argent en provenance du Hezbollah et de l’Iran par les banques libanaises. Selon le Wall Street Journal, l’utilisation du système bancaire libanais, y compris la Banque centrale, servirait à contourner les sanctions internationales contre l’Iran. « Ce qui est raconté sur le trafic d’argent de Syrie vers les banques libanaises est faux », a déclaré le gouverneur de la BDL, avant d’ajouter que « le nombre de dépôts bancaires syriens dans les banques libanaises a diminué ». Malgré cette accusation qui secoue le système bancaire, The Banker Magazine vient de publier une enquête sur les 1 000 premières banques au monde, se basant sur leurs fonds propres et leur stabilité financière. Parmi elles figurent huit banques libanaises, contre neuf en 2011. Les fonds propres de la Fransabank ont enregistré une augmentation de 9,9 % en glissement annuel et une hausse importante est également présente chez la Banque libano-française, +8,6 %. Byblos Bank, le Crédit libanais, la BankMed et la Bank Audi constatent aussi une augmentation de leurs réserves. Par contre, la BLOM Bank remarque une baisse de 6,3 % de ses fonds propres et la Bank of Beyrouth de 19,6 %. Pourtant, aucune des banques libanaises n’a progressé dans ce classement. La Bank of Beirut a perdu une 120e place, se classant à la 753e selon le rapport. Bank Audi est 288e, la BLOM Bank 411e, Byblos Bank 470e, Fransabank 616e, la Banque libano-française 681e, le Crédit libanais 874e et la BankMed 681e. Les réserves de ces huit banques représentaient, fin 2011, 8,36 milliards de dollars, en hausse de 1 % par rapport à l’année précédente.
Le gouverneur de la Banque centrale, Riad Salamé, a nié les accusations portées par l’Union contre un Iran nucléaire (UANI) sur le blanchiment d’argent en provenance du Hezbollah et de l’Iran par les banques libanaises. Selon le Wall Street Journal, l’utilisation du système bancaire libanais, y compris la Banque centrale, servirait à contourner les sanctions internationales contre...
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Et qu'en est-il des îles Kayman et autres paradis monétaires ? Vous croyez, sous contrôle ? Détrompez-vous ! Là où ils mangent, ils ne crachent pas !
SAKR LEBNAN
10 h 47, le 11 juillet 2012
Il peutr nier ce qu'il veut ce ne sera jamais assez car tout le monde sait bien comment l'Iran et la Syrie lave leurs argents pilles a leur contribuables. Que Dieu nous preserve d'une decision intternationale contre notre secteur bancaire et alors se sera vraiment la cata!
commentaires (2)
Et qu'en est-il des îles Kayman et autres paradis monétaires ? Vous croyez, sous contrôle ? Détrompez-vous ! Là où ils mangent, ils ne crachent pas !
SAKR LEBNAN
10 h 47, le 11 juillet 2012