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Culture - Lancement / Festival

Byblos est une fête « d’effervescence et d’espoir »

« Aujourd'hui et comme tous les jours de son histoire, nous pouvons le dire : Byblos est une fête. » C'est ainsi que le ministre du Tourisme, Michel Pharaon, a donné le « la » à la conférence de presse du Festival international de Byblos, qui a réuni hier à l'hôtel Byblos-sur-Mer, Rony Arayji, ministre de la Culture, Ziad Hawat, président du conseil municipal de Byblos, Latifé Lakkis, présidente du festival, Nagi Baz, directeur artistique du festival, la chanteuse Carole Samaha, et Habib Lahoud, représentant la banque IBL principal sponsor de l'événement.
Cette année, le festival – qui se tiendra du 15 juillet au 9 août – a un goût particulier, d'« effervescence et d'espoir ». « Byblos a été sacrée capitale arabe du tourisme, et elle entend à travers ce festival promouvoir le rayonnement du Liban, de ses accomplissements et de sa jeunesse », explique Ziad Hawat. Le maire nouvellement élu a rassemblé un score historique dans la ville. Il se fait le porte-parole des projets culturels de Jbeil à l'occasion du festival ; et rappelle l'importance de la Via Appia qui assure cette année des excursions de Byblos à Baalbeck suivant la célèbre voie romaine, ainsi que du musée municipal qui présente des expositions artisanales et patrimoniales.

À année exceptionnelle, tête d'affiche exceptionnelle : le festival est porté par Mashrou' Leila, les fils de la nuit libanaise sacrés sur les scènes où les tournées les portent après la sortie de leur quatrième album Ibn el-Leil. Cependant, l'événement majeur du festival est le concert très attendu de l'artiste australienne Sia, qui sera le premier spectacle de la star au Moyen-Orient. Autre tête d'affiche très attendue : la sculpturale Grace Jones. À signaler une particularité non négligeable : deux productions libanaises (à part les fils de la nuit) : l'opéra Hishik Bishik et Carole Samaha, chanteuse qui participe pour la deuxième fois à l'événement. Les francophones seront sans doute ravis de savoir que Maxime Le Forestier chantera Brassens, et les romantiques applaudiront le saxo sexy et langoureux de Kenny G. Quant aux amateurs de Bossa nova, c'est le 16 juillet qu'ils ont rendez-vous avec un couple mythique du genre : Toquinho & Maria Creuza. Après une année mouvementée au Liban, les organisateurs ont incarné dans l'esprit du festival la célébration de l'effervescence, de la culture et de la jeunesse libanaises.

Calendrier des concerts
Vendredi 15 juillet : Carole Samaha
Samedi 16 juillet : Toquinho & Maria Creuza
Jeudi 21 juillet : Kenny G.
Dimanche 24 juillet : Grace Jones
Jeudi 28 juillet : Maxime Le Forestier chante Brassens
Dimanche 31 juillet : opéra Hishik Bishik
Vendredi 5 août : Mashrou' Leila
Mardi 9 août : Sia.

 
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Trois questions à Latifé Lakkis

Quels sont l'esprit et les valeurs du Festival de Byblos ?
Travailler pour l'amélioration de la région du point de vue culturelle et surtout économique, et sur le plan libanais montrer le côté positif du Liban.

Si vous deviez participer personnellement à l'un des spectacles que vous programmez cette année, ce serait lequel et pourquoi ?
C'est Grace Jones ! La musique et les chansons sont intemporelles dans ce spectacle complet. Par ailleurs, la programmation du festival satisfait tous les âges, tous les goûts et toutes les cultures...

Concernant les subventions et les taxes de l'État, qu'avez-vous à dire aux responsables ?
Nous payons 37 % de taxes au gouvernement et pourtant nous sommes une association à but non lucratif et nous travaillons pour l'évolution culturelle sociale et économique du pays.

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Ils ont dit :

– Rony Arayji, ministre de la Culture : « Le festival de cet été éclairera le rayonnement de Byblos et de son histoire ancestrale. »
– Ziad Hawat, président du conseil municipal de Byblos : « L'année 2016 a sacré Byblos capitale arabe du tourisme. C'est une vocation formidable, mais également une responsabilité, un devoir et un espoir. »
– Carole Samaha : « Je crois que la presse culturelle va jouer un rôle tout particulier dans le rayonnement du festival, en ce qu'elle a toujours été au Liban la vitrine véritable de la richesse du pays. »



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Le top 3 de la rédaction

Grace Jones

Grace Jones, comme un ouragan. Photo Andrea Klarin


La diva sculpturale, actrice, mannequin culte des années 80 et reine de la disco, Grace Jones, est née en Jamaïque à Spanish Town, le 19 mai 1948. Elle est la fille du révérend Robert W. Jones et de Marjorie Jones, dont le père était un des musiciens de Nat King Cole, crooner et jazzman de légende. Bon sang ne saurait mentir, la voilà après des années d'absence, qu'elle renoue avec la chanson et revient comme un Hurricane, titre de son récent album. Un spectacle qui risque de tout emporter sur son passage.

 

Sia

Sia, la star qui aime cacher son visage.


Sia, Sia Isabelle Kate Furler de son nom complet, est une auteure compositrice interprète australienne. Elle fait ses débuts dans le groupe Crisp avec lequel elle fait pas mal de concerts et se lance ensuite dans une carrière solo. Amie avec le groupe Maroon5, elle coécrit la chanson My Heart is Open. La chanteuse sort quelques albums et enchaîne les tournées en Australie et en Amérique, beaucoup de ses chansons sont utilisées dans des films. On lui doit quelques bandes originales, un titre chandelier à tomber du plafond et un Cheap Thrills à donner des frissons. Une voix magnifique et des chansons envoûtantes, un concert à ne pas rater.

 

Opéra Hishik Bishik

Opéra Hishik Bishik. Photo Rami Ajib


Cinquante musiciens, chanteurs, danseurs et acteurs font revivre la magie des cabarets du Caire des années 1920. Une production audacieuse et originale signée Hicham Jaber, qui est présentée depuis trois ans au Métro Madina, avec toujours autant de succès. À Byblos, la troupe sympathique et attachante est accompagnée par un orchestre classique complet, dirigé par Loubnan Baalbaki. Flash-back musical de cabaret, il prend ici des allures d'un opéra aux effluves capiteuses d'Orient.

 

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