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Liban - Dans les coulisses de la diplomatie

Hollande à Beyrouth pour exhorter les différentes parties à élire un président

AFP / POOL / CHARLES PLATIAU

Le président français François Hollande est attendu à Beyrouth la semaine prochaine pour sa seconde visite officielle au Liban – il s'était déjà rendu une première fois à Beyrouth le 4 novembre 2012 – effectuée sous très haute sécurité, compte tenu de la guerre que se livrent actuellement la France et Daech, depuis les attaques terroristes des 7 et 9 janvier et du 13 novembre 2015 à Paris.

Cette visite, effectuée en coordination avec le Grand Sérail – et pas avec le palais Bustros – devrait être en principe la première étape d'une tournée arabe de M. Hollande incluant notamment l'Égypte et la Jordanie, comme en 2012. Cependant, contrairement à 2012, il n'y a pas de président de la République au Liban, le pays est en guerre contre le terrorisme à Ersal et l'impasse constitutionnelle n'a jamais été aussi complète. François Hollande se démarque ainsi de ses pairs en étant le premier chef d'État d'un pays prépondérant sur la scène internationale à se rendre au Liban depuis la vacance présidentielle.

De source diplomatique, le président français ne devrait pas manquer de déplorer l'impossibilité de se rendre à Baabda, et de souligner sa volonté de poursuivre ses efforts pour que l'échéance présidentielle ait lieu, en dépit du travail de sape effectué par certaines parties régionales et libanaises. Ces sources ne précisent pas cependant si M. Hollande possède un projet complet visant à aboutir à l'élection présidentielle, ou des idées précises.


(Lire aussi : Hollande à Beyrouth le 16 avril pour une visite axée sur trois volets)

 

Dans le cadre de sa tournée auprès des dirigeants libanais, le président français devrait s'entretenir avec le Premier ministre Tammam Salam, le président de la Chambre, Nabih Berry, le patriarche maronite, Mgr Béchara Raï, et des responsables d'autres forces politiques, tels que le chef du courant du Futur, Saad Hariri, celui du Rassemblement démocratique, Walid Joumblatt, ou encore le chef du bloc parlementaire de la Fidélité à la résistance, Mohammad Raad, mettant à chaque fois en exergue la nécessité d'un consensus interne sur un présidentiable pour immuniser le pays contre toute tentative de déstabiliser le pays.

L'on ne sait toujours pas, cependant, s'il inclura les deux candidats déclarés à la présidentielle, Sleiman Frangié et Michel Aoun, d'autant qu'il s'était entretenu par téléphone avec le chef des Marada au lendemain de l'adoption de la candidature de ce dernier par le chef du courant du Futur.

Toujours de source diplomatique, François Hollande devrait rendre hommage aux services de sécurité et à l'armée dans leur lutte contre le terrorisme, et renouveler la volonté de son pays d'armer la troupe en déplorant le gel du don saoudien. La crise des réfugiés syriens et la nécessité d'aider le Liban à faire face à ce fardeau colossal devraient également se trouver au cœur de ses entretiens.

 

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Le président français François Hollande est attendu à Beyrouth la semaine prochaine pour sa seconde visite officielle au Liban – il s'était déjà rendu une première fois à Beyrouth le 4 novembre 2012 – effectuée sous très haute sécurité, compte tenu de la guerre que se livrent actuellement la France et Daech, depuis les attaques terroristes des 7 et 9 janvier et du 13 novembre...

commentaires (7)

Conclusion ...les français socialistes font semblant d'avoir un président et ...nous hélas, n'en avons pas ...!mais au final, où est la différence....?

M.V.

16 h 44, le 09 avril 2016

Tous les commentaires

Commentaires (7)

  • Conclusion ...les français socialistes font semblant d'avoir un président et ...nous hélas, n'en avons pas ...!mais au final, où est la différence....?

    M.V.

    16 h 44, le 09 avril 2016

  • Le Liban est bien à un niveau très bas pour recevoir Normal 1er qui est incapable de gérer son pays et complètement incapable d'aider le Liban autrement que par des promesses qu'il ne tiendra jamais Son ex-compagne et lui quand ils passent dans une région ou une état, les caisses sont asséchées C'est une catastrophe ambulante, ce couple

    FAKHOURI

    14 h 56, le 09 avril 2016

  • Hollande à Beyrouth pour exhorter les différentes parties libanaiiises à élire le président de leur premier incinérateur national de leurs "Ordures et Déchets" !

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    11 h 55, le 09 avril 2016

  • NON pitié pas Normal 1er , nous l'exhortons à se mêler des affaires de la France et voir ...présenter sa démission ,car avec 2 180 milliards de dette d'état (deux mille cent quatre vingt Milliards), 6 millions de chômeurs ...la France à besoin en l'urgence d'un nouveau Président ...!

    M.V.

    11 h 14, le 09 avril 2016

  • S,IL REUSSIT A UNIR LES CHRETIENS SUR UN CANDIDAT CONSENSUEL LE QUART DU CHEMIN SERAIT FAIT... LES AUTRES TROIS QUARTS SONT A TEHERAN ! LA SAOUDITE N,A PAS OBJECTE SUR FRANGIEH MEME...

    LA LIBRE EXPRESSION

    09 h 57, le 09 avril 2016

  • Le Président Hollande réussirait un tour de force s'il parvenait à dégager un quelconque consensus sur un quelconque sujet dans cet imbroglio politique inextricable. Bonne chance Monsieur le Président.

    Paul-René Safa

    08 h 18, le 09 avril 2016

  • Hollande à Beyrouth pour exhorter les différentes parties à élire un président ENCORE UN AUTRE SOUTIEN DU LIBAN AVEC SON "EXHORTATION" CARREMENET FOLKLORIQUE.

    Henrik Yowakim

    04 h 18, le 09 avril 2016

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