L'ancien mufti jaafarite de Tyr, Ali el-Amine, a répondu hier, dans une déclaration, aux propos tenus vendredi soir par le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, dans son discours à l'occasion de la Achoura selon lesquels « ceux parmi nous qui quittent les combats en Syrie, c'est comme s'ils abandonnaient l'imam Hussein la nuit de la Achoura. »
« L'imam Hussein n'est pas présent aux combats qui se déroulent sur le territoire syrien (...). Le combat en Syrie est une lutte pour le pouvoir et des querelles d'influences entre des États et des partis. Le seul opprimé dans cette guerre est le peuple syrien », a affirmé Ali el-Amine.
Et le dignitaire religieux d'ajouter : « C'est pourquoi votre retrait des combats en Syrie ne représente pas un abandon de l'imam Hussein à Achoura, mais un devoir de se retirer d'une discorde sectaire aveugle, qui contribuerait à désamorcer les haines sectaires, et à faire échec aux prétextes invoqués par ceux qui incitent à ces haines sectaires dans la région et en profitent. Cela permettrait enfin d'ouvrir la voie vers des solutions politiques. »
Liban
Ali el-Amine à Nasrallah : Non, votre retrait de Syrie ne serait pas un abandon de Hussein la nuit de la Achoura...
OLJ / le 27 octobre 2015 à 00h00
commentaires (5)
Une chose est maintenant certaine, les jeunes chiites quittent la Syrie et n'en ont rien a cirer de l'Imam Hussein ou autre Bachar. Ils ont choisit la vie a la mort bête et stupide. C'est en tout cas ce que nous comprenons de cette phrase a Hassouna: "Se retirer des combats en Syrie représente un abandon de l'imam Hussein à Achoura". Il lui faudra trouver autre chose le Hassouna, il devient désuet et vide!
Pierre Hadjigeorgiou
14 h 52, le 27 octobre 2015