Rechercher
Rechercher

Lifestyle - La bonne nouvelle du lundi

Une nouvelle association, une mission : soutenir l’Orchestre philharmonique libanais

Coupures d'électricité, crise économique, malaise social, clivages politiques accrus, tensions communautaires... Face à l'ambiance générale quelque peu délétère, « L'Orient-Le Jour » se lance un défi : trouver une bonne nouvelle chaque lundi.

Alexis Moukarzel, président de l’association « Les amis de l’orchestre philharmonique libanais », entouré des membres de l’ONG. À sa droite, Mme Neila de Freige, chargée des relations internes et des médias. Photo fournie par « Les amis de l’orchestre philharmonique libanais »

Lorsqu'en 1998 l'Orchestre symphonique national libanais voit le jour sous l'impulsion du maestro Walid Gholmieh (disparu en 2011), la musique classique au Liban fait un grand pas en avant. Devenu en 2009 l'Orchestre philharmonique libanais, l'ensemble poursuit son ascension. Mais les difficultés sont toujours là. C'est pourquoi plusieurs personnalités mélomanes soucieuses de la promotion de la culture musicale au Liban ont décidé de venir en aide à l'orchestre.

« Les amis de l'orchestre philharmonique libanais » voit alors le jour. « L'idée nous est venue il y a environ un an, confie à L'Orient-Le Jour Alexis Moukarzel, président de l'association. Nous avons ressenti la nécessité de soutenir l'orchestre pour surmonter la frustration de ne pas pouvoir lui assurer le meilleur ».
L'ONG au service de ce projet est forte de 14 membres fondateurs, notamment sa vice-présidente Marie-Claude Najm Kobeh, sa secrétaire générale Leyla Bissat, sa trésorière Arda Ekmekji, sa responsable des relations internes et des médias Nayla Pharaon de Freige, et le P. Salim Daccache s.j., recteur de l'Université Saint-Joseph (USJ). L'association sera bientôt ouverte à « une vingtaine de nouveaux membres prêts à œuvrer dans l'intérêt de l'orchestre », souligne son président.

« Derrière le succès des orchestres internationaux, il y a l'important soutien d'associations qui œuvrent dans les coulisses », explique Alexis Moukarzel. C'est ce modèle qu'ont voulu donc répliquer les membres de l'association libanaise. Concrètement, « Les amis de l'orchestre philharmonique libanais » devraient d'abord assurer un soutien financier à l'ensemble. « L'orchestre se produit toujours gratuitement, rappelle Alexis Moukarzel. Nous allons donc assurer des sponsors et organiser des dîners de gala afin de lever des fonds pour l'orchestre, et pourquoi pas inviter des personnalités de renom, tels des prestigieux chefs d'orchestre internationaux. »

Mais, pour l'association, au-delà du soutien financier, il s'agit surtout de promouvoir la culture musicale au Liban, tout en renforçant le lien entre la société et l'orchestre national. « L'un des principaux défis à relever est de sensibiliser les jeunes à l'orchestre », insiste Alexis Moukarzel, qui explique que l'ONG serait amenée à intervenir auprès des écoles et des universités afin de « sensibiliser les jeunes » à la musique classique.

Mais au-delà de l'action au niveau local, « Les amis de l'orchestre philharmonique libanais » ambitionnent de porter l'ensemble national sur la scène mondiale afin d'« élargir son rayonnement », affirme Alexis Moukarzel. Il estime que « l'orchestre est en mesure de se produire à l'étranger, aux États-Unis, en Europe et aux Émirats arabes unis. Il sera de la sorte plus flexible, tout en étant source d'inspiration en la matière, grâce à son ouverture ». Le président de l'association espère ainsi voir l'Orchestre philharmonique libanais invité par les festivals étrangers les plus prestigieux.

Alexis Moukarzel se réjouit également de la coopération entre l'association et l'État. « Tous les contacts que nous avons établis jusqu'à présent sont encourageants, affirme-t-il, et nous sommes en osmose totale avec le Conservatoire national supérieur de musique avec lequel nous collaborons. » Aucun obstacle substantiel ne semble donc entraver la démarche de l'ONG.

Son président estime enfin que le soutien qu'elle apporte est, en quelque sorte, une reconnaissance de la générosité de l'orchestre qui offre sans retour lors de ses prestations au Liban.


Dans la même rubrique

Arcenciel récompensée par les créateurs du Forum de Davos, une première pour le Liban

Jean-Gabriel Chelala, un Franco-Libanais à l'assaut du Vendée Globe 2016 pour la bonne cause

Une ligne directe pour venir en aide aux internautes libanais confrontés à la censure

À bord de l'avion solaire Impulse 2, un menu conçu par une Libanaise

Six Libanais dans le top 100 des personnalités arabes les plus puissantes de 2015

Lorsqu'en 1998 l'Orchestre symphonique national libanais voit le jour sous l'impulsion du maestro Walid Gholmieh (disparu en 2011), la musique classique au Liban fait un grand pas en avant. Devenu en 2009 l'Orchestre philharmonique libanais, l'ensemble poursuit son ascension. Mais les difficultés sont toujours là. C'est pourquoi plusieurs personnalités mélomanes soucieuses de la promotion de...

commentaires (1)

la musique adouci les moeurs

FOUREL Ramona

11 h 40, le 14 janvier 2016

Tous les commentaires

Commentaires (1)

  • la musique adouci les moeurs

    FOUREL Ramona

    11 h 40, le 14 janvier 2016

Retour en haut