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Liban

Sélim Diab confirme devant le TSL la menace d’Assad à Rafic Hariri : « Je détruirai le Liban sur ta tête... »

L'ancien député Sélim Diab, qui était un proche collaborateur de l'ancien Premier ministre assassiné Rafic Hariri, a comparu hier en tant que témoin devant le Tribunal spécial pour le Liban à La Haye. Il est le quatrième témoin sollicité par le TSL, pour rapporter, devant la chambre de première instance, des éléments révélateurs du contexte politique ayant précédé l'attentat du 14 février 2005. Le député Diab était responsable de la campagne électorale de Rafic Hariri en 2000.
Relatant d'abord le récit de sa relation avec ce dernier, Sélim Diab a affirmé avoir « rencontré le président Hariri la première fois en 1979 à Riyad. En 1996, il m'a demandé de me présenter aux législatives à travers sa liste. Il avait proposé mon nom en dépit de l'opposition des Syriens à ma candidature ». Afin de contrer le veto syrien, « Rafic Hariri avait lié sa candidature à la mienne, annonçant qu'il ne se présenterait pas aux législatives si mon nom ne se trouvait pas sur sa liste », a-t-il expliqué, rapportant que « les Syriens l'avaient également contraint à retirer de sa liste les noms de trois candidats, parmi lesquels Bahige Tabbara et Mohammad Amine al-Daouk, qui ont été finalement remplacés par Baha' Itani, Muhieddine Doughan et Adnane Arakji ». Il a précisé que « ce dernier n'était pas très fidèle au président martyr et était proche de Rustom Ghazalé ».
« En 2000, j'ai décidé de ne plus me présenter aux législatives, n'ayant pas pris plaisir au travail de député. C'est alors que Rafic Hariri m'a confié la gestion de sa campagne électorale », a poursuivi Sélim Diab. Interrogé sur les raisons l'ayant dissuadé de tenter un nouveau mandat au Parlement, l'ancien député a évoqué comme cause première le vote d'une loi visant à mettre en liberté certains trafiquants de drogue, à la demande de Ghazi Kanaan.
Dans la seconde partie de son témoignage, Sélim Diab est revenu sur les législatives de 2004. « Le président Hariri avait alors pris la décision de participer aux législatives à l'échelle de tout le pays, à la suite d'une menace que lui avait adressée le président syrien Bachar el-Assad lors de leur dernière réunion. Ce dernier lui avait ordonné d'exécuter ses ordres, à défaut de quoi il l'avait menacé de détruire le Liban sur sa tête ». C'est dans ce contexte que l'ancien président Hariri avait fait part à Sélim Diab, responsable de sa campagne en 2004, de « sa décision de refuser cette fois les candidats que lui imposeraient les Syriens ». Le témoin a affirmé enfin que « tous les sondages prédisaient une victoire totale des listes de Rafic Hariri dans les circonscriptions de Beyrouth et une bonne victoire dans le reste des régions ».

L'ancien député Sélim Diab, qui était un proche collaborateur de l'ancien Premier ministre assassiné Rafic Hariri, a comparu hier en tant que témoin devant le Tribunal spécial pour le Liban à La Haye. Il est le quatrième témoin sollicité par le TSL, pour rapporter, devant la chambre de première instance, des éléments révélateurs du contexte politique ayant précédé l'attentat du...

commentaires (1)

d'où l'importance de l'assassiner .. imaginons seulement qu'il gagnait ces élections la grandes majorite du parlement aurait parler d'une seule voix, sans contrainte et sans pression libre !! surtout que la 1559 etait deja voter ... imaginez seulement les répercussions !!

Bery tus

03 h 55, le 23 janvier 2015

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Commentaires (1)

  • d'où l'importance de l'assassiner .. imaginons seulement qu'il gagnait ces élections la grandes majorite du parlement aurait parler d'une seule voix, sans contrainte et sans pression libre !! surtout que la 1559 etait deja voter ... imaginez seulement les répercussions !!

    Bery tus

    03 h 55, le 23 janvier 2015

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