Rechercher
Rechercher

Liban

Le Liban limite l’entrée des déplacés, la réservant uniquement aux cas humanitaires, confirme l’UNHCR

Le ministre du Tourisme, Michel Pharaon, à Dubaï prononçant son allocution.

Le ministre des Affaires sociales, Rachid Derbas, a souligné que « le Liban n'a pas bloqué de façon générale ses frontières aux réfugiés syriens, car le pays accueille toujours les cas humanitaires ». Il a rappelé que « le Liban est le pays qui compte le plus grand nombre de réfugiés par rapport à sa population initiale dans l'histoire contemporaine mondiale ». Il a également mis en garde contre « les dangers du fait que plus de 100 000 réfugiés syriens ont suivi un entraînement militaire dans leur pays avant de venir au Liban », estimant que « la crise syrienne est une nouvelle nakba arabe » et que « les deux pays les plus petits de la région, à savoir la Jordanie et le Liban, en assument le plus lourd fardeau ».
« Nous avons informé le Haut-Commissariat de l'Onu aux réfugiés (UNHCR) que nous n'avons plus la capacité de recevoir des déplacés », a-t-il ajouté.
De son côté, la représentante de l'UNHCR au Liban, Ninette Kelley, a confirmé ces restrictions. « Ce que nous avons compris, c'est que désormais l'entrée au Liban n'est plus permise, comme c'était le cas auparavant, aux personnes voulant obtenir le statut de réfugiés », a-t-elle déclaré. « Nous avons constaté ces deux ou trois dernières semaines des restrictions plus sévères... Il y a moins de gens qui nous approchent pour s'enregistrer, ce qui montre un durcissement à la frontière », a-t-elle ajouté. Mme Kelley a confié ne pas disposer de chiffres précis sur le nombre de réfugiés autorisés à entrer. « Cela dépend des jours, parfois certains réfugiés entrent, et d'autres jours très peu. » Certains Syriens entrent encore au Liban sur base de « critères humanitaires », a-t-elle ajouté. Mais le gouvernement n'a jamais annoncé quels étaient ces critères et n'en a pas non plus fait part à l'UNHCR.
Selon Mme Kelley, les restrictions d'entrée ont commencé à être appliquées d'abord au Liban-Nord en août, puis ont été étendues en septembre au poste-frontière de Masnaa. Mais des Syriens empruntent toujours des points de passage clandestins à la frontière entre les deux pays.
Il convient de noter que depuis quelques mois le nombre de réfugiés syriens s'est stabilisé à environ 1,1 million de personnes. Selon les chiffres de l'UNHCR, en juin 2011, 2 000 réfugiés étaient enregistrés au Liban. En juin 2012, le chiffre est monté à 25 400, en juin 2013 l'on comptait 575 061 réfugiés syriens. Aujourd'hui, leur nombre dépasse le million.

Le ministre des Affaires sociales, Rachid Derbas, a souligné que « le Liban n'a pas bloqué de façon générale ses frontières aux réfugiés syriens, car le pays accueille toujours les cas humanitaires ». Il a rappelé que « le Liban est le pays qui compte le plus grand nombre de réfugiés par rapport à sa population initiale dans l'histoire contemporaine mondiale ». Il a également...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut