Rechercher
Rechercher

Lifestyle - People

Fouad II d’Égypte au Liban : « Une visite amicale, sentimentale et privée »

Pour la première fois au Liban, l'ex-roi Fouad II s'avoue coupable de ne pas être venu plus tôt découvrir ce « pays qui a tellement d'attaches avec le pays des pharaons et des rois ». Le « coup de foudre » de rigueur ne l'a pas épargné.

Fouad II dans le jardin du Metropolitan Club. Il aime la sérénité du murmure de l’eau.

Sur invitation de Mitri Bustros, principal organisateur d'un événement pas tout à fait comme les autres, majesté et altesses royales – pour la plupart venus directement des bords du lac Léman où ils résident – ont sillonné le Liban pendant une semaine : Fouad II, ancien roi d'Égypte et du Soudan, la princesse Marie-Gabrielle de Savoie, la princesse Élisabeth de Yougoslavie, la comtesse Pilar de la Béraudière, le marquis Franseco Avati et son épouse la marquise Anna. Il faut ajouter à ce « palmarès » d'autres grands noms du gotha international. Très remarquées également, Mmes Demet Sabanci, Nese Kavac et Nulifert Bulut, venues en droite ligne des bords du Bosphore : des femmes d'affaires turques et pas des moindres.


Grand seigneur, comme le décrivent ses amis, Fouad II est d'un abord cordial, discret et élégant. « Je considère toujours la vie avec raison et sérénité », affirme-t-il avec un sourire des plus chaleureux. Une pointe d'humour « very british » l'accompagne souvent. C'est avec une nostalgie certaine qu'il évoque ses souvenirs royaux qui lui ont souvent été contés par ses sœurs, une gouvernante dévouée et son garde du corps. Il avait six mois lorsque le 29 juillet 1952, au son des 101 coups de canon de la marine égyptienne, il quitte l'Égypte sur le yacht royal accompagné de son père et de toute la famille. Le roi Farouk avait abdiqué « pacifiquement et constitutionnellement », comme Fouad II tient à le préciser.


La ville éternelle accueille ce beau monde. Mais c'est en Suisse que les enfants du roi Farouk élisent domicile. Enfance et adolescence épanouissantes au bord du lac Léman. C'est au célèbre Collège du Rosay que se forme le jeune Fouad II. Il y partage les bancs avec de jeunes amis libanais : Rodrigue Cochrane et Harès Chehab. Une solide amitié qui perdure. Des professeurs particuliers, dont le Dr Ali Zaki, s'occupent de lui enseigner l'arabe qu'il manie – presque – à la perfection. « Ali Zaki nous a aussi enseigné un islam de foi, de tolérance et d'ouverture au monde moderne », affirme l'ex-roi.


Adulte, il résidera à Paris et par la suite à Monaco, où le lie une relation harmonieuse avec le prince Rainier. C'est sur le Rocher, au palais des Grimaldi, que la cérémonie du mariage de Fouad II se déroule. De cette union avec la française Dominique France Picard, qui deviendra Fadila d'Égypte, naîtront trois enfants : Mohammad Ali, marié en 2013 à la princesse Noal Zaher d'Afghanistan, petite-fille du roi Zaher Shah ; Fawzia, aujourd'hui diplomate dans une ambassade monégasque, et Fakhreddine, étudiant en droit à Paris. Le couple royal est aujourd'hui divorcé.


Les Égyptiens, nostalgiques de l'âge d'or de la monarchie ? Le succès du feuilleton télévisé Le Roi Farouk en dit long... Et l'Égypte d'aujourd'hui, qu'en pense l'ex-roi ? Des visites ? Fouad II en a souvent effectué sous le mandat du président Moubarak : « Très touché par la merveilleuse gentillesse du peuple égyptien bien plus que par l'attention des autorités. » Par ailleurs, l'ancien monarque avoue avoir beaucoup d'espoir avec l'arrivée au pouvoir du maréchal Sissi. « Une période de prospérité est envisageable pour l'Égypte. Il a de grands projets pour l'économie égyptienne. Inchallah, je le rencontrerai bientôt », conclut Fouad II.

 

 

Sur invitation de Mitri Bustros, principal organisateur d'un événement pas tout à fait comme les autres, majesté et altesses royales – pour la plupart venus directement des bords du lac Léman où ils résident – ont sillonné le Liban pendant une semaine : Fouad II, ancien roi d'Égypte et du Soudan, la princesse Marie-Gabrielle de Savoie, la princesse Élisabeth de Yougoslavie, la...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut