Le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, s'est lancé samedi après-midi dans un vibrant plaidoyer en faveur de la « résistance » en répondant aux détracteurs de la ligne de conduite du Hezbollah.
Dans un discours prononcé à l'occasion du coup d'envoi du « forum de la culture et des lettres de Jabal Amel », au Liban-Sud, sayyed Nasrallah a tenu à défendre bec et ongles la légitimité de la « résistance », affirmant que cette résistance constitue « une culture », ou en quelque sorte un mode de pensée et de vie, indépendamment de la conjoncture du moment ou de l'identité de la faction concernée. « La résistance, en profondeur, est une culture. L'action jihadiste directe, l'attachement de la population à sa terre, les sacrifices, sont l'expression de cette culture », a notamment affirmé le leader du Hezbollah qui a lié cette « résistance » à l'existence de « l'entité sioniste ». « Il n'y a jamais eu de consensus sur le mouvement de résistance au Liban, avant même la création du Hezbollah, a-t-il affirmé. Depuis la création de l'entité sioniste en Palestine, nous assistons à un débat autour de la résistance et il existe un différend au sujet de l'identité de l'ennemi et des méthodes de confrontation. »
« Certains Libanais disent qu'ils sont contre le mouvement de résistance en raison de son caractère islamiste ou chiite, mais ces déclarations sont trompeuses car même lorsque la résistance contre Israël était plus diverse, il n'y avait pas un soutien total au Liban envers la résistance, a affirmé le leader chiite. Le débat sur la légitimité de la résistance n'a donc rien à voir avec notre implication dans la guerre syrienne ou avec la guerre de 2006. »
L'or et le bois
S'adressant sans le nommer au président Michel Sleiman, le chef du parti chiite a affirmé que les critiques lancées contre la formule « peuple-armée-résistance » sont « sans fondement ». « Quels sont vos arguments ? a demandé Hassan Nasrallah. Pourquoi dites-vous que cette formule a échoué ? Cette formule a réussi à libérer la terre, alors que la diplomatie avait échoué à le faire. La résistance a réussi à protéger le Liban et à libérer les détenus dans les prisons israéliennes. La résistance a réussi à imposer le Liban comme acteur régional incontournable. La résistance libanaise vaut de l'or, elle vaut bien plus que le pétrole ou le gaz », a-t-il ajouté.
« L'or va rester de l'or, a poursuivi Hassan Nasrallah. Si quelqu'un le qualifie de bois, l'or se changera-t-il en bois ? Je ne le crois pas. Le bois n'existe au Liban que pour en faire des cercueils aux soldats ennemis qui s'aventurent sur notre territoire. »
Rappelons que le Hezbollah et le chef de l'État sont à couteaux tirés depuis que le président Sleiman a qualifié, lors d'un discours début mars à l'Université Saint-Esprit de Kaslik, d'« équation en langue de bois », le triptyque « armée-peuple-résistance » auquel le Hezbollah reste attaché avec obstination. Le Hezbollah avait répondu aux propos du chef de l'État en estimant que M. Sleiman ne savait pas faire la « différence entre l'or et le bois » et que le « locataire de Baabda » avait besoin de « soins spéciaux ».
Concernant l'appel au dialogue lancé par Baabda, et qui doit reprendre aujourd'hui, lundi, le chef du parti chiite a gardé le flou autour de la participation du Hezbollah. « Les récentes déclarations vont certainement affecter notre décision », a-t-il dit.
La guerre en Syrie
Le chef du Hezbollah a par ailleurs justifié une fois de plus l'implication de ses miliciens dans les combats en Syrie aux côtés des forces de Bachar el-Assad. Sayyed Nasrallah a relevé que la participation de son parti à la guerre syrienne a été « une décision politique », motivée par des considérations d'ordre stratégique en rapport avec l'avenir de la région et du Liban. « Une victoire des takfiristes en Syrie signifierait la fin de tous les Libanais sans exception », a-t-il affirmé, avant d'appeler les Libanais qui critiquent l'implication de son parti en Syrie à « changer de position sans plus tarder ».
Sur le plan politique local, Hassan Nasrallah a affirmé que son parti ne souhaite « exclure » aucun parti de la vie politique libanaise, soulignant par ailleurs que le Hezbollah souhaite « plus que quiconque la tenue de l'élection présidentielle dans les délais constitutionnels ».
C’est à Dâhhïyéééh, entre les immuables "dorures" en toc usitées et le crépi du provisoire, que le pouvoir il l’a pris et qu'il va sitôt perdre. C’est ici que le goût du pouvoir chez lui est apprécié, qu’il provoque des palpitations chez le cloîtré et caché et du blues chez le reclus. Et qu’il l’éblouit, au fakîàRiennisé aigri. C’est du pouvoir sectaire fakkihiste fanatique qu’il s’agit. De ses codes et ses leurres noircis. De son cynisme et ses trahisons assassines. Et des discours convenus fakihistiques, toujours à verbiage logorrhéique ! Mais ce qui lui confère sa force implacable auprès des "déshéritéhs" simili-Pers(c)és, yâ hassértéh, est indubitablement 1 imbattable fourberie et 1 indépassable niaiserie ! 1 haletante précipitation noircie dont on dirait qu’il ne peut la ralentir que sous peine de débâcle.... politique. Et 1 sombre discours, aussi ténébreux et funeste que le der des ders : 1 éblouissante clarté sur 1 Malsanité qui aveugle ainsi des anthracites campagnardisés définitivement Pers(c)és, yâ wâïyléééh ! La fin se devra d’être accablante. On hésitera entre 1 mise en scène style corrida Per(s)cée, et 1 enfouissement dans les sables du renoncement sis Hârtéhrééék. Malgré leur Mauvais Œil aux pâmés aux paupièrez-ébaubis, c’est bien le Sain Libanais qui tranchera sitôt ; çà, c’est confirmé !
17 h 06, le 31 mars 2014